Les carnets de PiPhie

 

Yéti


(Source : https://www.dailymail.co.uk/sciencetech )



Le yéti, ou "abominable homme des neiges", est une créature anthropomorphe du folklore du Népal, de l'Inde, du Bhoutan et du Tibet. Cet être légendaire serait peut-être né de l'observation de fossiles de gigantopithèque (une espèce de singe géant de la préhistoire) par des populations himalayennes dépourvues de connaissances scientifiques. Des créatures équivalentes existent dans d'autres régions du monde, notamment Bigfoot en Amérique du Nord, ou Sasquatch au Canada. Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m.
Le mot "yéti" vient du tibétain et est composé des raciles "rocheux" et "ours". L'expression "abominable homme des neiges" apparaît en 1921, année au cours de laquelle le lieutenant-colonel Charles Howard-Bury conduit une expédition conjointe entre le Club alpin et la Royal Geographical Society pour l'exploration de l'Everest, qu'il relate dans un livre intitulé Mount Everest The Reconnaissance. Dans ce livre, il rend compte de la traversée du Lhakpa-la à 6 400 m, où il observa des empreintes de pas qu'il considéra comme probablement causées par un grand loup gris qui formait, dans la neige molle, une double trace semblable à celle d'un homme aux pieds nus. Il ajoute que ses guides Sherpa révélèrent spontanément que les traces devaient être celles de "l'homme sauvage des neiges", auquel ils donnaient le nom de metoh-kangmi. Metoh signifie "homme-ours" et Kang-mi "homme des neiges".
Les "hommes sauvages" sont mentionnés dans des textes asiatiques anciens tels que le poème "Rama et Sita", datant du IVe siècle av. J.-C., ou le 26e chant de Milarépa (1038 à 1122 apr. J.-C.). Les premières mentions d'empreintes évoquant des pieds humains par des Européens datent de 1905. De nombreux témoignages ou récits se succèdent alors et sont transmis de génération en génération. Si le yéti est mentionné en Europe dès le XIXe siècle, ce sont les photos d'empreintes prises en 1951 par l'alpiniste Eric Shipton qui l'ont révélé au public occidental. Des échantillons provenant de supposés yétis sont même fournis par des explorateurs de l'Himalaya, comme des poils, des dents ou des excréments. Les restes les plus fiables pourraient être ceux d'une espèce inconnue d'ours ou d'un fossile d'ours polaire.
La croyance en l'existence réelle du yéti reste vivace et des aventuriers se lancent encore à sa recherche, mais les arguments contre son existence réelle sont nombreux : absence de fossile ou de cadavre d'individu susceptible d'être étudié scientifiquement, impossibilité pour une population de se maintenir au cours du temps avec un effectif de moins de 200 à 500 individus (et donc de passer quasiment inaperçue, y compris pour des expéditions parties à sa recherche), faible fiabilité de la plupart des témoignages et des observations, d'autant que l'authenticité de certaines preuves a été contestée, cohérence entre les descriptions et les mythes liés aux hommes sauvages qui semblent constituer un universel chez les sociétés humaines montagnardes.
Le yéti fait maintenant partie de la culture populaire. En particulier, en 1960, dans Tintin au Tibet de Hergé, le yéti fait sa plus célèbre apparition dans la bande dessinée francophone. L'abominable homme des neiges y est décrit comme une créature capable de sentiments.

Sorcier


(Source : https://www.pinterest.fr/ )



Le sorcier, comme la sorcière, est une personne pratiquant la sorcellerie, à qui on attribue le pouvoir surnaturel de lancer des sorts, des sortilèges. Par extension, c'est une personne qui prétend pratiquer une magie, soit pour guérir, soit pour envoûter, faisant souvent appel à la puissance d'esprits invisible, comme le sorcier vaudou.
Dans l'imagerie populaire, le sorcier est en général représenté comme un personnage mystérieux, une sorte de mage ou de devin. Il porte souvent une longue robe aux larges manches, resserrée à la taille par une longue ceinture, et un chapeau pointu assorti. Il s'appuie sur un long bâton, souvent orné d'une pierre aux propriétés magiques.
Parmi les sorciers célèbres, on peut d'abord mentionner Merlin l'Enchanteur, un personnage légendaire, prophète magicien doué de métamorphose, commandant aux éléments naturels et aux animaux dans la littérature médiévale. Sa légende provient à l'origine de la mythologie celtique galloise, et s'inspire certainement d'un druide divin, mêlé à un ou plusieurs personnages historiques. Il est indissociable du cycle arthurien.
On peut aussi mentionner les "Istari", littéralement "les sages", qui sont des personnages de fiction du légendaire de l'écrivain britannique J.R.R. Tolkien. C'est un ordre de "magiciens" auxquels appartiennent Gandalf et Saroumane, deux personnages importants du Seigneur des Anneaux. Gandalf est décrit comme un mystérieux vieillard vêtu de gris, il joue le rôle d'un sage conseiller. Il parcourt la Terre du Milieu et se fait connaître de nombreux peuples, tissant des amitiés sincères avec des représentants de chacun d'eux. Saroumane est le chef des Istari mais, gagné par la soif du pouvoir, il finit par faire alliance avec l'Ennemi.
Les sorciers sont maintenant surtout connus par la célèbre saga Harry Potter de J.K. Rowling. Dans l'univers de Harry Potter, la communauté de sorciers vit en marge des autres personnes n'ayant aucune capacité magique appelées les Moldus. Les sorciers évitent de montrer leurs capacités magiques aux Moldus car ceux-ci pourraient les gêner en leur demandant de régler leurs affaires par la magie ou avoir peur d'eux et les brûler, comme cela s'est produit au Moyen-Âge. Pour pouvoir exercer la magie, un sorcier doit posséder une baguette magique qu'il obtient à 11 ans, juste avant son entrée à l'école de magie. Les sorciers portent des capes, préparent des potions magiques dans leurs chaudrons, prononcent diverses incantations...

Tanuki


(Source : https://alove-for-japanlife.skyrock.com/ )



Le tanuki, ou bake danuki, est, dans la mythologie japonaise, un des yokai (esprits) de la forêt, inspiré du chien viverrin, une espèce de canidés ressemblant au raton laveur et également parfois confondu avec le blaireau, auquel les japonais attribuent des pouvoirs magiques. Maître des déguisements, il est réputé pouvoir changer de forme à volonté. Les tanuki sont souvent représentés portant un chapeau de paille et une gourde de saké, et parfois un tsûchô (livre de comptabilité), avec un ventre rebondi qu'ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille (les chiens viverrins ont en effet un scrotum fort développé dû à la forte compétition au sein des populations), ce qui donna naissance à des dessins et des légendes humoristiques. On y voit les tanuki avec leurs testicules par-dessus l'épaule comme des baluchons de voyageurs, s'en servir comme parapluie, filet de pêche, moyen de défense ou encore les utiliser comme des tambours. Dans le film d'animation Pompoko du cinéaste Isao Takahata, produit par le studio Ghibli en 1994, les tanuki utilisent même leur scrotum comme parachute.
Le tanuki est un personnage inoffensif et farceur, souvent considéré comme symbole de bonne fortune dans la tradition japonaise, tout comme le chat ou le renard. Son apparence rebondie et ses gros testicules sont des signes de prospérité et de réussite. De petites statues se trouvent souvent en décoration des façades comme symbole de chance.
L'image du tanuki se serait développée durant la période Edo (vers 1600 - vers 1868). Selon la légende, son scrotum gigantesque, appelé kinbukuro (sacs d’argent) ou kintama (boules dorées), peut s’étirer pour atteindre la dimension de 8 tatamis (revêtement de sol traditionnel couvrant environ 1,7 m²). Parfois, il est même question de 1 000 tatamis ! Cette étrange et ahurissante faculté trouverait son origine dans le travail d’orfèvres et métallurgistes de la préfecture de Kanagawa. Ceux-ci avaient l’habitude d’envelopper l’or dans une peau de tanuki (chien viverrin) lors de sa transformation en fines feuilles. La peau souple et forte permettait de marteler l’or le plus finement possible. Ainsi serait né le mythe du scrotum géant et étirable.
La culture populaire s'est maintenant complètement appropriée ce yokai. Le tanuki est employé comme mascotte, personnage d’anime ou de jeux vidéo. Devant les restaurants et les bars, vous trouverez souvent des effigies de tanuki, cette créature facétieuse aimant la nourriture et le saké. Ces statues sont pour la plupart produites dans les ateliers de céramiques de Shigaraki (préfecture de Shiga).

Fée


(Source : https://www.pinterest.fr/ )



Une fée est un être légendaire, généralement décrit comme anthropomorphe et féminin, souvent muni d'ailes diaphanes, d'une grande beauté, capable de conférer des dons aux nouveau-nés, de voler dans les airs, de lancer des sorts et d'influencer le futur. L'idée que l'Homme se fait des fées varie selon les cultures et les pays : revenantes, anges déchus, élémentaires ou même humaines, minuscules ou immenses, toutes sont étroitement liées aux forces de la nature et au concept de monde parallèle.
Issues des croyances populaires et de mythologies anciennes, de la littérature inspirée du folklore et des contes celtiques ainsi que d'anciennes divinités, les fées sont une création de l'Occident médiéval. Elles jouent des rôles très variés. Si certaines aident, soignent, guident des personnes ou leur fournissent des armes enchantées, d'autres fées sont plus connues pour leurs "tours", leur habitude de danser en cercle et d'enlever des personnes, en particulier les nouveau-nés humains qu'elles remplacent par un changelin. Douées de facultés magiques, elles se déguisent et modifient l'apparence de ce qui les entoure.
Dès le XIIe siècle, deux grandes figures féeriques se distinguent dans la littérature d'Europe de l'Ouest : la fée marraine, qui se penche sur le berceau d'un nouveau-né pour apporter protection et grâces magiques, voire qui élève un jeune héros avant de lui remettre des armes merveilleuses, et la fée amante, décrite comme une magnifique jeune femme surnaturelle qui éveille chez les chevaliers et les héros un désir d'amour immédiat.
Bien connues de la littérature médiévale, notamment via les figures de la fée Morgane, la fée Viviane et Mélusine, les fées disparaissent des récits à l'arrivée de la Renaissance, pour réapparaître sous de nouvelles formes dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare à la fin du XVIe siècle, et les contes merveilleux des XVIIe et XVIIIe siècles qui modifient leur taille, leur apparence et leur symbolique. Les petites fées anglo-saxonnes sont popularisées durant l'époque victorienne, notamment par la peinture féérique. Les fées font toujours partie intégrante des croyances populaires dans les régions de culture celte, en Islande et dans toute la Scandinavie, où des précautions à tenir envers elles sont popularisées par le folklore. Elles restent connues des folklores allemand, français et wallon, bien que les croyances aient largement reculé au XXe siècle. De tous temps, des personnes ont affirmé voir les fées, communiquer avec elles et invoquer leur aide.
Les fées sont désormais des personnages incontournables de la littérature fantastique et fantasy et du cinéma, entre autres grâce à Walt Disney qui les a largement popularisées aux Etats-Unis. 
Parmi les archétypes féériques actuels, on retrouve la fée marraine, comme dans Cendrillon ou la Belle au Bois Dormant. Les contes ont popularisé la figure de la fée Carabosse, ou vieille fée, antithèse de la fée marraine, qui maudit les nouveau-nés. Cependant, les vieilles fées se rencontrent également dans le folklore français, où si elles semblent éternellement vieilles, elles ne se révèlent pas toujours maléfiques. 
Bon nombre de fées personnifient des forces de la nature et peuvent avoir pour fonction de la protéger ou de symboliser ses attraits comme ses dangers. Certains cultes à la nature sont à l'origine de croyances féeriques, un peu partout dans le monde. Ainsi, les fées des eaux sont universellement connues, et incluent les sirènes, les nixes, les ondines, la vouivre, les Marie Morganes bretonnes, et même Mélusine, Morgane ou la Dame du Lac à l'origine. Les fées des végétaux, de la minuscule pillywiggin anglaise protectrice des fleurs, représentée avec des antennes et des ailes de papillon ou libellule, à la dame verte de Franche-Comté, sont très nombreuses. La croyance populaire associe les forêts de Huelgoat, de Fouesnant, de Brocéliande (la forêt de Paimpont), toutes trois en Bretagne, les forêts du Dartmoor et du Devon en Angleterre, ainsi que les landes écossaises et Irlandaises (telles Glendalough) aux demeures des fées, assurant que ces créatures s'y trouvent encore.

Sphinx d'Egypte


(Source : https://www.flickr.com/)



Le Sphinx est une créature mythique hybride qui apparaît dans les civilisations égyptienne, grecque, mésopotamienne ou encore asiatique. Dans la mythologie égyptienne en particulier, le mot sphinx désigne une chimère, symbolisant l'union du dieu solaire Rê (corps de lion) et du pharaon (tête humaine, parfois tête de faucon ou de bélier). Le sphinx serait un mélange entre d'une part la force et la férocité exprimées par le corps du lion, et d'autre part l'intelligence, la prudence et la réflexion représentées par la tête d'homme. Ainsi, un sphinx dont la tête prend les traits d'un pharaon nous donne l'image d'un souverain puissant mais dont l'intelligence raisonne les actes.
Les sphinx étaient représentés par des statues de pierre. Ils incarnaient la puissance souveraine du pharaon et furent d'abord chargés de veiller sur sa nécropole. Le plus connu est le sphinx de Gizeh qui se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh. Le premier sphinx apparut sous la IVe dynastie (Ancien Empire) il y a environ 4 500 ans. Le premier sphinx connu à ce jour serait non pas le sphinx de Gizeh, bâti par le pharaon Khéphren, mais celui représentant son frère Djédefrê (ou Didoufri) qui fut pharaon avant lui. En effet lors des fouilles de la pyramide où il fut inhumé, les archéologues ont découvert la sculpture d'un petit sphinx et d'une tête sculptée portant les insignes de la royauté qui semble appartenir à un sphinx. Cette sculpture de la tête du pharaon Didoufri est exposée au musée du Louvre à Paris. 
Les sphinx égyptiens connurent plusieurs variantes iconographiques. La pose peut être différente, le sphinx peut être couchant, parfois muni d'ailes ou tenant un vase entre les mains, assis avec les pattes de devant relevées, passant ou marchant, souvent alors représenté piétinant l'ennemi. Il existe également des sphinx féminins appelés sphinges. Le plus souvent, le sphinx est un lion à face humaine (androcéphale) mais il peut aussi être criocéphale (à tête de bélier) ou hiéracocéphale (à tête de faucon).
Le Sphinx de Gizeh est la statue thérianthrope (terme désignant la transformation d'un être humain en animal, complète ou partielle, ou la transformation inverse) qui se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh, en Basse-Egypte. Sculpture monumentale monolithique la plus grande du monde avec 73,5 mètres de longueur, 14 mètres de largeur et 20,22 mètres de hauteur, elle représente un sphinx couchant. D'une masse d'environ 20 000 tonnes, elle est taillée dans un promontoire naturel de quarante mètres de hauteur dans de la roche calcaire. Sa tête, tournée vers le levant, est taillée dans un piton de calcaire dur et gris sur lequel sont construites les trois pyramides. On pense que le Sphinx assurait une fonction de gardien du site, ou peut-être plus précisément du temple solaire édifié à côté de la pyramide de Khéops.
Réalisé vers -2500, le sphinx serait attribué - suivant le consensus de la communauté scientifique internationale - à Khéphren, l'un des pharaons de la IVe dynastie de l'Ancien Empire, voire à son père, Khéops.

Yggdrasil


(Source : https://www.pinterest.com/)



Yggdrasil ou Yggdrasill est l'Arbre Monde dans la mythologie nordique. Son nom signifie littéralement "cheval d'Ygg" ou "destrier du Redoutable", le Redoutable (Ygg) désignant le dieu Odin. C'est un gigantesque frêne, toujours vert, dont les branches et racines conduisent à neuf mondes. La répartition des neuf royaumes connait des variantes, mais au sommet de l'arbre se situe toujours Asgard, le domaine des Ases, les dieux. On trouve ensuite Alfheim, le royaume des elfes de lumière, et Vanaheim, le royaume des Vanes, divinités associées au culte de la fertilité, la fécondité, la sagesse et la précognition. Vient alors Midgard, la terre du Milieu, royaume des hommes. Midgard partage le tronc avec Svartalfheim, le royaume des elfes sombres, et Jötunheim, le royaume de givre des géants. On trouve enfin Helheim, le royaume des morts, ceux décédés de veillesse, de maladie ou en tant que criminels, Niflheim, le royaume des brumes et des glaces éternelles ou vivent les nains Nibelungen, et Muspelheim, le royaume du feu.
On considère aussi que Yggdrasil possède trois racines, reliant trois mondes différents : Asgard, Midgard et Niflheim. La première racine provient de la source de Hvergelmir, située en Niflheim. Un dragon, Nidhögg, garde jalousement cette source et ronge la racine. La deuxième naît dans la fontaine de Mimir, située en Jötunheim. Cette fontaine est censée contenir la source de toute sagesse. Elle est gardée par un géant et abrite la tête du dieu Mimir qui détient les secrets de l'univers. Enfin, la troisième racine provient du puits d'Urd, en Asgard, lequel puits est gardé par trois Nornes, de vieilles sorcières très sages et craintes par les dieux, car tissant la destinée, à laquelle même les dieux sont soumis.
Yggdrasil est aussi l'hôte d'autres personnages : un aigle (ou selon les sources, un coq voire un faucon), Vidofnir (parfois présenté comme n'ayant pas de nom), est perché dans ses branches et un faucon, Vedrfölnir, est perché entre ses yeux. La chèvre, Heidrun, vit près du sommet de l'Arbre, et se nourrit de ses feuilles. Les quatre cerfs Dain, Duneyr, Durathror et Dvalin courent dans ses branches et se nourrissent également de son feuillage. Un cinquième cerf, Eikthyrnir, broute aussi les rameaux et de ses cornes ruisselle l’eau qui tombe dans Hvergelmir. Un écureuil, Ratatosk, court sans cesse dans l'Arbre, ne cessant de semer la discorde entre Nídhögg et Vidofnir. Finalement, à l'instar de son congénère, le dragon Moin s'ingénie à détruire l'Arbre.
Le serpent dragon Nidhögg habitait la brume givrante et l'obscurité de Niflheim, le plus bas des neuf mondes, se nourrissant de cadavres qu'il déchiquetait. Lorsqu'il était dégoûté des cadavres, Nidhogg rongeait la racine d'Yggdrasil, espérant probablement occasionner des dégâts dans le cosmos. Yggdrasil et Nidhogg étaient tous deux destinés à survivre au Ragnarok, le crépuscule des dieux et la fin du monde.
 
 



Créer un site
Créer un site