Les carnets de PiPhie

 

Knocker


(Source : illustration de Jean-Baptiste Monge trouvée sur https://www.artstation.com/)



Les knockers, surnommés "frappeurs" ou "cogneurs", sont des nains du folklore minier en Ecosse, dans les Cornouailles (dans les mine d'étain), en Bohême (dans les mines d'argent) et au pays de Galles (dans les mines de charbon). Il sont nommés tommyknockers aux Etats-Unis.
Ces nains mesureraient entre 45 et 90 cm de haut, ils auraient une tête disproportionnée avec une longue barbe, leur peau serait ridée et patinée, et leurs longs bras toucheraient presque le sol. Ils porteraient les vêtements des jeunes mineurs de leur région, et parfois un tablier de cuir ou un casque clouté renforcé sur le nez et la nuque. Ils seraient munis d'objets tels que des marteaux, des pioches ou des lampes.
Les mineurs connaissent bien les knockers mais leurs avis sur les intentions de ces petits êtres sont variables. Certains pensent que les coups des knockers sur les parois de la grotte sont juste des tentatives de briser les murs, d'autres que ces coups indiquent les endroits où creuser, d'autres encore pensent qu'ils avertissent d'un effondrement imminent ou de la présence d'un gaz mortel. Bien que les knockers soient connus pour aider les mineurs, ils sont aussi connus pour faire des farces ou des tours, comme cacher des outils ou prendre des bougies, mais il s'agit normalement de blagues inoffensives. 
Dans les années 1820, des mineurs immigrants gallois et cornouaillais ont rapporté des histoires et des mythes liés aux knockers en Amérique du nord, dans l'ouest de la Pennsylvanie. Les mineurs de Cornouailles, expérimentés et donc très recherchés dans les années qui ont suivi les ruées vers l'or et l'argent, ont amené ce folklore au Colorado, au Nevada et en Californie. Appelés tommyknockers, les elfes souterrains sont ainsi devenus une partie du folklore des mineurs dans tout l'ouest américain. L'interprétation américaine est cependant devenue plus fantomatique que elfique, il s'agirait des esprits de mineurs décédés. La croyance dans les tommyknockers a persisté en Amérique jusqu'au début du XXe siècle.

Kobold


(Source : https://fr.wikipedia.org/)



Le kobold est une créature légendaire du folklore et de la mythologie germanique. Il s'agirait initialement d'un esprit protecteur de la maison et du foyer. Bon et dévoué pour la famille qui l'accueillait et accomplissait les rituels, il pouvait être menaçant pour les rivaux et ennemis de la famille. Le kobold est devenu plus ambivalent après avoir été chassé du rituel des foyers par le rigorisme chrétien. Relégués dans les lieux abandonnés et redevenus par nécessité voleurs, sauvages, agressifs et menaçants, les petits êtres sont devenus, selon les diverses traditions paysannes, soit des lutins des marais, des prairies, des forêts sauvages soit des nains voleurs de métaux monétaires et précieux des milieux souterrains soit des recycleurs infernaux des mondes chtoniens. Dans le folklore minier nordique ou germanique, les kobolds pillent les veines de métaux précieux, causent sans prévenir les graves accidents et surtout les suffocations dans les mines. Les mineurs accusent ces nains dangereux de voler le minerai d'argent ou de cuivre, de le remplacer par des mauvais minerais spécifiques et inutilisables, qualifié de kobolt ou kobalt, cobaltum en latin médiéval, et de disséminer à qui mieux mieux dans les souterrains des émanations ou poussières empoisonnées d'arsenic ou des poches d'hydrogène sulfuré. Cela expliquerait par dérivation le nom de l'élément chimique cobalt, découvert à partir d'un minerai ou de résidu minier connu et décrit au XVIe siècle dans des mines de Saxe et de Bohême.
Bien qu'habituellement invisible, un kobold peut se matérialiser sous la forme d'un animal, d'un feu, d'un être humanoïde ou d'une bougie. Les représentations les plus courantes des kobolds les montrent comme de petits êtres humanoïdes plutôt laids de la taille d'un petit enfant de 4 ans environ.
On distingue trois principaux types de kobolds. Les kobolds qui vivent dans des maisons humaines portent des vêtements de paysan, ce sont des esprits domestiques de nature ambivalente : alors qu'ils accomplissent parfois des tâches ménagères, ils jouent des tours malveillants s'ils sont insultés ou négligés.
Un autre type de kobolds hante les lieux souterrains, notamment les mines. Ce sont des créatures mauvaises qui vivent entre elles, plutôt que dans les maisons humaines. Ces kobolds sont décrits comme semblables à des rats ou des chiens se tenant sur deux pattes. Leur taille varie d'une trentaine de centimètres à un mètre. Les plus connus ont une peau de couleur variable, allant du vert au brun. Ils sont souvent représentés avec de petites cornes, des dents très aiguisées, des serres et une queue. Leur espérance de vie est d'environ 40 ans. Ils vivent dans des forêts et s'aménagent des repaires de fortune dans des grottes, dans des racines d'arbre ou dans des galeries souterraines.
Un troisième type de kobold, le klabautermann (décrit dans une autre rubrique), vit à bord des navires et aide les marins, il fume la pipe et porte des vêtements de marin.

Mogwai


(Source : https://wallpaperset.com/)



Mogwai est la translittération d'un mot cantonais qui signifie "fantôme", "mauvais esprit", "diable" ou "démon". On l'appelle aussi mogui, ou simplement gui, en mandarin. Le terme "mo" dérive du mot sanskrit "mara" qui signifie "être maléfique", proche également du mot persan "magi" qui serait à l'origine du mot "magie". L'autre terme, "gui" ou "gwai", ne désigne pas forcément un aspect mauvais ou des esprits démoniaques. Il désigne habituellement simplement des esprits ou les âmes des morts (revenants).
D'après la tradition chinoise, le mogwai est une sorte de lutin qui possède des pouvoirs surnaturels, qu'il utilise souvent pour faire du tort aux humains. La tradition veut que sa reproduction sexuée soit déclenchée par l'arrivée des pluies, il attendrait la pluie qui serait un signe de prospérité et de richesse à venir. Dans la Chine moderne, le terme "mogwai" a évolué pour désigner habituellement les fantômes ou les esprits défunts non familiers qui peuvent se venger sur les humains qui leur auraient causé du tort de leur vivant. Les mogwai portent des vêtements sans ourlets et leur corps ne projette aucune ombre. Les humains ne peuvent les percevoir que comme une sorte de bouffée d'air. Pour ces fantômes, les humains ne seraient perçus que comme une faible lumière rouge.
Le réalisateur américain Joe Dante s'est vraisemblablement inspiré du mogwai pour les créatures homonymes de ses films Gremlins et Gremlins 2. Dans les films, un mogwai est un animal doux de petite taille (15 à 20 cm), bipède, avec une face plate et de grandes oreilles. Ses mains ne comptent que trois doigts et sa voix aiguë lui permet un chant harmonieux qui s'apparente à une berceuse. Dans le film, le mogwai d'origine, nommé Gizmo, est d'ailleurs d'abord détenu par un vieux chinois. C'est un mogwai calme, bien intentionné et doux. Cependant, pour s'en occuper, il est nécessaire de respecter trois règles : ne pas le placer près de la lumière, en particulier le soleil, car cela peut le tuer ; ne pas le laisser se mouiller avec de l'eau, donc ne pas le baigner ni même lui donner de l'eau à boire ; surtout ne jamais le nourrir après minuit et cela même s'il pleure ou mendie.
En effet, si un mogwai est mouillé, il engendre un nouveau mogwai dans son dos : de petites boules de poils de la taille d'une bille sortent du dos du mogwai mouillé puis grossissent très vite pour se déployer en un nouveau mogwai complètement développé. De plus, les nouveaux mogwai ainsi engendrés se montrent plus retors, volontiers grossiers, odieux et farceurs. Si un mogwai est nourri après minuit, il entre dans un processus de transformation qui commence par le stade du cocon. Le cocon fabriqué par un mogwai est un grand objet gris-brun qui ressemble au cocon d'un papillon de nuit. Quand le cocon éclot, il donne naissance à un gremlin, une créature terrifiante et dangereuse pouvant semer la désolation, aux grandes oreilles, aux dents acérées et à la peau de reptile, qui n'a plus rien à voir avec l'adorable peluche vivante qu'était le mogwai. Comme les mogwai cependant, les gremlins se clonent au contact de l'eau et sont tués par la lumière du soleil.

Zhu Bajie


(Source : https://vorraritzone.blogspot.com/)



Zhu Bajie est un cochon anthropomorphe, personnage de la mythologie chinoise. A l'origine Officier du Ciel en tant qu'amiral des Roseaux célestes, à la tête de 10 000 soldats célestes, il fut dégradé et banni sur terre à la suite de sa méconduite durant le "festin des pêches" de l'Impératrice du Ciel Xiwangmu. Il avait en effet, sous l’effet de l’ivresse, manqué de respect à la déesse de la Lune Chang'e et provoqué de nombreux dégâts. Transformé en démon mangeur d'hommes de forme partiellement porcine à la suite de son atterrissage dans une porcherie, il assassina sa mère truie et décida de faire souche sur place dans la Montagne du Tertre Béni, dans la Caverne de la Passerelle des Nuages, sous le nom de Zhu Ganglie.
Lorsque le moine bouddhiste Xuanzang et son disciple Sun Wukong, le roi des singes, arrivèrent au village du vieux Gao, dans la région du Tibet Oriental, pour se reposer, ils apprirent du maître des lieux qu'un monstre avait enlevé sa plus jeune fille, Orchidée Bleue, et qu'il la retenait malgré elle dans un des étages de la maison. Il leur raconta que ce monstre s'était présenté à eux comme un solide gaillard, de belle allure et si travailleur qu'il voulut en faire son gendre en le mariant à sa fille cadette. Mais, ivre au cours de la cérémonie, ce dernier révéla sa vraie nature, il s'agissait de Zhu Ganglie. Démasqué, mais bien décidé à rester dans la famille, il enleva sa promise et l'enferma dans sa chambre, revenant le soir la visiter, terrorisant ainsi tous les habitants de la maison et du village.
Xuanzang et Sun Wukong combattirent Zhu Ganglie, puis Xuanzang accepta d'en faire son second disciple sous le nom de Zhu Bajie. Mais contrairement à ses compagnons, Zhu Bajie ne sut pas suffisamment purifier ses bas instincts pour atteindre l'état de Bouddha. Il fut néanmoins récompensé par la fonction de Nettoyeur des autels sacrés grâce à laquelle il put satisfaire éternellement sa gloutonnerie avec les restes d’offrandes. 
Zhu Bajie est particulièrement laid : bouche pendante aux lèvres roulées comme des feuilles de nénuphars, les oreilles en éventail de roseaux, un regard métallique, un long nez en forme de groin pourvu de crocs aussi acérés que l'acier, et des poils raides sur la nuque. Il est si grand et si gros qu'il déplace l'air en marchant. Il porte un casque d'or qui raye les joues de ses jugulaires et est vêtu d'une cuirasse dont les lanières ressemblent à des serpents ayant perdu leurs écailles. A sa taille, il a un arc en demi-lune mais son arme principale est surtout un immense râteau à neuf dents, arme céleste de plus de 5 kg que lui avait confiée l'Empereur de Jade.
Il possède des pouvoirs surnaturels, parmi lesquels 36 transformations, mais il est moins doué que Sun Wukong, qui est souvent obligé de l'aider. Tout en aidant le moine grâce à ses compétences de combattant, il met parfois l'expédition en danger par sa gourmandise, sa paresse et son goût pour les femmes. Son rôle contradictoire est conforme à l'image chinoise du cochon qui, contrairement à l'image occidentale, n'est pas automatiquement négative puisqu'il symbolise la ténacité : son ancêtre le sanglier creuse avec constance toujours le même trou.

Sun Wukong


(Source : https://www.deviantart.com/jg-oberon)



Sun Wukong, souvent appelé en français le Roi des Singes, est l'un des personnages fictifs les plus célèbres de la littérature chinoise classique. Doué de parole et de conscience, il est connu pour sa force, sa rapidité et ses pouvoirs magiques extraordinaires, mais également pour son naturel espiègle et son passé d'irrépressible trouble-fête.
Il est né d'un rocher frappé par la foudre, ce qui a engendré un oeuf de pierre. A peine sorti de son oeuf, il suivit un groupe de singes et les aida à franchir une cascade derrière laquelle se trouvait une grotte : Huaguoshan DongtianSino (la Caverne Céleste du Mont des Fleurs et des Fruits). Pour cet exploit, il devint le HouwangSino (Roi des Singes) et le Roi de ce nouveau domaine. Il était heureux, mais après quelque temps, il s'ennuyait et se lamentait rien que de penser qu'il devrait mourir un jour.
Sur les conseils des vieux singes, il partit à la recherche d'un Maître qui saurait lui enseigner l'art de cultiver son corps et son esprit et devenir ainsi Immortel. Il finit par trouver ce qu'il cherchait au Mont de la Terrasse des Esprits d'un Pouce Carré de la Grotte de la Lune Penchée et des Trois Étoiles, en la personne du Patriarche Putizushi. Après avoir suivi l'entraînement du maître taoïste, versé dans tous les secrets de la Voie, il savait maîtriser 72 transformations et grimper sur les nuages grâce à jindou yun, un petit nuage sur lequel il montait à la manière d'un tapis volant.
Sun Wukong est connu pour avoir vécu de multiples aventures et commis de nombreux méfaits. Il se fit ainsi une très mauvaise réputation auprès des divinités. Ainsi, il se rendit notamment au palais de la mer de l'Est afin d'y affronter le Roi Dragon Ao Kuang à qui il voulait demander une arme à sa mesure. Ao Kuang, agacé par l'effronterie du singe, voulut le piéger et lui proposa son arme la plus lourde : un gigantesque bâton enchanté qui pesait 13 500 livres et soutenait le palais de cristal tout entier. Sun Wukong ne se laissa pas décontenancer : il comprit que le bâton était magique et qu'il pouvait changer de taille à volonté. Il lui ordonna alors de se faire assez petit pour qu'il puisse le glisser derrière son oreille, et s'enfuit avec l'arme la plus précieuse du grand Roi-Dragon. Il convoqua les trois autres Dragons Souverains des Mers et les força à lui remettre un casque d'or rouge à plumes de phénix, une cuirasse d'or, ainsi que des bottes merveilleuses brodées de perles pour marcher et courir sur les nuages. Son comportement envers les Rois Dragons les amena à porter plainte auprès de l'Empereur de Jade (le roi des dieux dans la mythologie chinoise).
Il se rendit alors au royaume des morts où il effaca son nom de la liste des mortels et gagna ainsi la vie éternelle. Pour ce nouveau méfait, une nouvelle plainte fut adressée à l'Empereur de Jade. L'Empereur estima que le seul moyen pour que Sun Wukong ne soit plus une nuisance était qu'il puisse vivre au Ciel. Il lui accorda donc le titre d'Ecuyer Céleste, responsable des écuries du Ciel. Mais apprenant que ce titre était le plus bas de la hiérarchie, Sun Wukong se sentit humilié, s'enfuit et retourna dans son royaume. Il s'autoproclama Grand Sage égal au Ciel et, face à cette insolence, l'Empereur de Jade envoya une armée de soldats mais Sun Wukong parvint à les vaincre. Forcé de reconnaître sa valeur, l'Empereur de Jade le promut Gardien des Pêches d'Immortalité. Arrivé au jardin, on lui expliqua que les pêches célestes prenaient des centaines d'années pour mûrir, et qu'elles procuraient l'immortalité à quiconque en mangeait ; lorsqu'il fut seul au milieu des pêchers, il dévora sans aucune retenue les plus beaux fruits et s'empara de l'élixir d'immortalité. Il commença à saccager le château du souverain afin de le défier une énième fois. Celui-ci tenta encore en vain d'envoyer son armée sur Sun Wukong mais le résultat fut le même qu'auparavant. Le roi singe était alors beaucoup trop fort. L'Empereur de Jade allait avoir besoin de l'aide la plus puissante possible : celle de Bouddha. Il alla raconter ce qu'il se passait à Bouddha et le supplia de l'aider. Le résultat fut sans appel. Après avoir fait démonstration de sa grandeur au singe, la divinité le punit et lui infligea un châtiment sans appel. Il fut emprisonné sous la montagne des Cinq doigts, représentée par la main de Bouddha, afin qu'il puisse réfléchir à ses actes.
Prisonnier d'un coffre de pierre, le rebelle du Ciel devait purger ainsi 500 années de captivité, nourri de pilules de fer et abreuvé de jus de bronze fondu par les Shen, Esprits du lieu, jusqu'à ce que le moine Xuanzang vienne le délivrer et en fasse son disciple. Il servit alors fidèlement Xuanzang durant son voyage. Il se servit de ses pouvoirs et de sa force pour protéger Xuanzang et ses trois autres disciples. Il combattit les démons et les monstres se trouvant sur son chemin. Il sauva le moine maintes et maintes fois. Le singe autrefois fourbe, malicieux et égoïste avait changé. Ses actions l'avaient rendu noble. L'enseignement et la compagnie du moine l'avaient aidé à se métamorphoser intérieurement. Il put atteindre l'illumination et ainsi mettre fin à son caractère autrefois chaotique.

Baku


(Source : https://yokai.com/)



Le baku est une créature fantastique japonaise originaire du folklore chinois, qui se nourrit des rêves et des cauchemars. Elle existe depuis environ le XVe siècle dans le folklore et l'art japonais, et apparaît, plus récemment, dans les anime et mangas. Durant les dernières années, l'apparence habituelle que l'on donne au baku a changé.
Le baku devient familier au Japon dès la période Muromachi (XIVe - XVe siècles). Un manuscrit japonais du début du XVIIe siècle, le Sankai Ibutsu, décrit le baku comme une chimère de la mythologie chinoise, avec un corps d'ours (ou de tanuki, chien viverrin), une trompe et parfois des défenses d'éléphant, des yeux de rhinocéros, une queue de bœuf et des pattes de tigre. Il est censé protéger de la pestilence et du mal, quoique les capacités de protection contre les cauchemars ne soient pas mentionnées. Le Sankai Ibutsu affirme ainsi que posséder la peau d'un baku chez soi repousse les maladies.
Malgré son apparence monstrueuse, le baku est bienveillant. Il veille sur les humains et agit comme un esprit gardien. Il se nourrit des rêves des humains et en particulier des mauvais rêves. Il est dit qu'on peut l'invoquer au milieu d'un mauvais rêve ; le baku apparaît et mange alors la vision d'épouvante mais annihile également le mauvais présage du cauchemar.
Les mauvais esprits et les yokai craignent le baku et le fuient, évitant les zones qu'il habite. Par conséquent, la santé et la chance suivent un baku où qu'il aille. Le nom écrit et l'image du baku ont donc été utilisés comme symboles de bonne chance dans les talismans et les charmes tout au long de l'histoire japonaise.
La légende raconte que, lorsque le monde était nouveau et que les dieux fabriquaient les animaux, le baku a été assemblé à partir des morceaux restants à la fin de la création. C'est pourquoi il a une apparence si bizarre, et pourquoi il est considéré comme un favori des dieux.
En japonais, le mot baku peut également servir à désigner le tapir, très vraisemblablement en raison de l'apparence similaire entre cet animal et la créature imaginaire (qui possèdent toutes les deux une trompe). Le baku est redevenu une créature très populaire dans la culture japonaise depuis les années 80, de très nombreux films et mangas le mettent en scène ; les représentations modernes délaissent cependant son apparence chimérique traditionnelle et le dépeignent le plus souvent sous l'aspect d'une sorte de tapir.
 
 



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