Les carnets de PiPhie

 

Alkonost


(Source : https://warriorsofmyth.fandom.com/wiki/Alkonost)



L'Alkonost  est une créature mythologique slave que l’on trouve plus particulièrement dans les légendes russes. C'est un grand oiseau coloré avec la tête et le buste d'une très belle femme. Ses couleurs peuvent varier avec l'âge, les oiseaux plus âgés étant plus colorés.
Elle est un des oiseaux prophétiques du folklore russe avec Sirin et Gamayun. Le nom Alkonost vient de la demi-déesse grecque Alcyone transformée par les dieux en martin-pêcheur. Elle est aussi associée au dieu du soleil slave Khors.
L'Alkonost est un être joyeux qui vole d'un endroit à l'autre en chantant de magnifiques chansons. Sa voix est si belle et si douce qu'elle fait tout oublier à celui qui l'écoute. Cet être chimérique semble également avoir une certaine influence sur le temps.
L'Alkonost est magique. Par exemple, durant les 6 à 7 jours où elle couve ses œufs sur la côte, la mer et le temps restent calmes et le vent faible remplace la tempête. Le septième jour, l'oeuf éclôt et les tempêtes reviennent.
Pour l'Eglise orthodoxe russe, l’Alkonost personnifie la volonté de Dieu. Elle vit au paradis, mais entre dans notre monde pour livrer un message. À la différence de Sirin, l’Alkonost n’est pas considérée comme une créature maléfique.
 

Lorelei


(Source : https://www.blogodisea.com/leyenda-loreley.html)



Lorelei (ou Loreley, Lorely) est d'abord le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen en Allemagne (Rhénanie-Palatinat). C’est l’endroit le plus étroit du Rhin car l'avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve. Le courant très violent et les nombreux rochers immergés ont causé de nombreux accidents de navigation.
Lorelei est aussi le nom d'une nixe (nymphe de la mythologie germanique) qui attire les navigateurs du Rhin jusqu'à leur perdition par ses chants, comme les sirènes de la mythologie grecque ancienne. Cette légende de la Lorelei sur son rocher a inspiré de nombreux artistes, dont le poète allemand Heinrich Heine qui écrivit en 1824 l’histoire Die Lore-Ley plus tard mise en musique et popularisée par le compositeur Friedrich Silcher. Le rocher de la Lorelei est maintenant un site touristique très fréquenté, tant pour la beauté des lieux que pour la légende qui l’entoure.
Selon la légende, Lorelei est une jeune fille qui, assise sur le rocher du même nom, chante magnifiquement. Les marins passent en bateau et l’entendent. Ils sont comme envoûtés par ce chant si beau, si mélodieux, qu’ils en oublient les courants du Rhin et chavirent. À l’origine, la Lorelei a été conçue pour symboliser l’amour passionnel dans la littérature. Le poète rhénan Clemens Brentano écrit l'histoire d'une femme, Laure Lay, trompée par son amant. Sur le chemin du cloître, elle veut jeter un dernier regard du rocher sur son château. Alors qu’elle pense voir un bateau s’éloigner, elle tombe dans le fleuve. Brentano a écrit plusieurs variations du thème de la Lorelei. Le motif d’une femme blonde et malheureuse, qui se peigne sur un rocher, apparaît pour la première fois dans son conte rhénan en 1810.
Dans le poème de Heinrich Heine, on découvre la même figure de femme aux "cheveux d’or" et à la voix enchanteresse. L’histoire de Lorelei est celle d’une femme chantant divinement, et envoûtant ainsi les marins passant par le fleuve. Ce mythe a aussi inspiré un poète français, Guillaume Apollinaire, avec le poème La Loreley que l’on retrouve dans le recueil Alcools et qui est en fait une traduction/adaptation du poème de Brentano.
La légende de la Lorelei a inspiré les arts, la littérature et la musqiue, jusqu'au groupe de hard rock allemand Scorpions, dont l'album Sting in the tail, sorti en 2010, comprend le morceau Lorelei.

Amazone


(Source : https://www.pinterest.fr/)



Dans la mythologie grecque, les Amazones sont un peuple de femmes guerrières que la tradition situe sur les rives de la mer Noire, certains historiens les plaçant plus précisément sur les bords du Pont-Euxin dans le nord de l'Asie Mineure actuelle, et d'autres dans l’extrême ouest de la Libye. Elles seraient filles d'Arès, le dieu grec de la guerre, et de la nymphe Harmonie. Toutefois, certains auteurs pensent qu'Aphrodite était leur mère. Les Amazones apparaissent pour la toute première fois dans l'Iliade en tant que personnages de fiction, probablement au VIIIe siècle av. J.-C., comme étant toujours et uniquement des femmes. Au-delà de l'aspect mythologique, des historiens suggèrent que les Amazones pourraient correspondre aux femmes guerrières des peuples scythes et sarmates.
Les Amazones se gouvernaient seules, se passant en toute chose des hommes qu'elles n'admettaient qu'à des travaux serviles et dégradants. De leur union avec des étrangers, elles ne gardaient presque que les enfants de sexe féminin et rendaient inaptes à la guerre les garçons qu'elles décidaient d'élever. Selon la légende, elles se mutilaient le sein droit - le mot "amazones" signifiant en grec "celles qui n'ont pas de sein" -  pour ne pas être gênées quand elles tiraient à l'arc. Il s'agit cependant d'une mauvaise interprétation de l'éthymologie du mot car toutes les représentations antiques les montrent sans mutilation de la poitrine, mais avec seul le sein droit couvert. Les Amazones étaient célèbres pour leur nature guerrière, et elles furent les premières à utiliser la cavalerie. Elles étaient armées d'arcs de bronze et utilisaient des boucliers courts en forme de demi-lune; leurs casques, leurs vêtements et leurs ceintures étaient en peaux de bêtes sauvages, ou alors elles étaient vêtues de la mème manière que la déesse de la chasse Artémis, d'une robe légère à taille haute, adaptée à la course.
Les Grecs considéraient les Amazones comme étant les "égales des hommes", aussi courageuses et qualifiées au combat que leurs homologues masculins. Dans l'art et la littérature de la Grèce antique, les Amazones étaient présentées comme de belles et vaillantes guerrières, toujours armées et dangereuses. Les plus grands héros grecs ont prouvé leur bravoure en affrontant d'illustres Amazones dans plusieurs mythes célèbres. Par exemple, le légendaire fondateur d'Athènes, Thésée, est sorti triomphant d'un duel contre l'Amazone Antiope. Pour accomplir le neuvième de ses douze travaux, Hercule a dû rapporter la ceinture dorée d'Hippolyte, reine des Amazones. La mythique guerre de Troie a vu s'affronter au corps-à-corps le champion grec Achille et la valeureuse Amazone Penthésilée.
Dans la représentation moderne, le terme "Amazones"en est venu à décrire tout groupe de femmes-guerrières, dont l'existence est souvent fantasmée.

Befana


(Source : https://www.studiarapido.it/)



La Befana est une figure typique du folklore italien. Son nom vient de la déformation d’Epiphanie, en italien Befana - Epifania. La Befana a tous les attributs de la sorcière, du nez crochu au balai en passant par les traits d’une très vieille dame. Mais, à la différence d'une sorcière, elle est souvent souriante et porte une bourse et un sac plein de bonbons, de cadeaux, mais aussi de charbon. C'est une petite vieille absolument culte en Italie et son icône est présente partout : vitrines des magasins, déguisements, publicités, etc. Sa tradition marque la fin des vacances et des festivités de fin d'année.
La légende dit que la Befana passe dans chaque maison où vivent des enfants la nuit précédant l'Epiphanie (le 6 janvier). Ces derniers accrochent une chaussette pas loin de la cheminée ou de la fenêtre. Pour ceux ayant été bons et gentils au long de l'année, la Befana dépose dans leur chaussette des caramels ou des chocolats ; en revanche, pour ceux qui n'ont pas été gentils, elle remplit les chaussettes de charbon (en réalité, il s'agit aujourd'hui de sucre noir comestible ou de la réglisse qui ressemble au charbon).
La fête de la Befana dériverait de vieux éléments folkloriques pré-christianiques, reçus et adaptés par la tradition chrétienne. Une hypothèse suggérée est celle qui relie la Befana avec une fête romaine, qui se déroulait au début de l'année en l'honneur de Janus et de Strena et durant laquelle on s'échangeait des cadeaux. La tradition fut récupérée par la religion catholique. Selon une version de l'histoire que l'on raconte aujourd'hui aux enfants, les mages, sur la route de Bethléem pour offrir des cadeaux à l'enfant Jésus, demandèrent leur chemin à une vieille femme. Ils lui proposèrent de les accompagner, mais elle refusa de les suivre. Par la suite, prise de remords, elle prépara un panier rempli de petits gâteaux, fruits secs... et se mit à leur recherche. Mais elle ne retrouva jamais la caravane des rois mages. Elle offrit donc ses présents aux enfants qu'elle rencontrait.

Fantôme


(Source : https://harrypotter.fandom.com/)



Un fantôme est une apparition, une vision ou une illusion, interprétée comme une manifestation surnaturelle d'une personne décédée.
Les fantômes sont également appelés revenants, spectres ou, plus rarement, ombres. Toutefois les termes ne sont pas rigoureusement synonymes : un revenant est l'apparition d'un mort connu, dans une apparence identique à celle qu'il avait de son vivant et qui se comporte comme un vivant, tandis qu'un fantôme est une image floue, lumineuse, brumeuse et inconsistante, qui paraît flotter au-dessus du sol. Les fantômes peuvent prendre un nom spécifique en raison de leurs origines et de leurs caractéristiques, tels les lémures romains ou les wilis slaves.
Souvent, les fantômes ont une forme humaine et sont vêtus des vêtements qu'ils portaient lors de leur vie terrestre. La tradition voudrait que les apparitions soient vêtues de blanc, au motif probable que les défunts reviennent, assez logiquement, enveloppés dans le linceul dans lequel ils ont été inhumés. En fait, toutes les tenues ou presque sont recensées, à l'exception notoire de la nudité qui est rarissime. La classique image du fantôme traînant des chaînes est due à l'antique description de Pline le jeune et ne figure pratiquement jamais dans les récits ultérieurs. Le linceul blanc n'est apparu dans l'iconographie médiévale qu'à partir du XIIIe siècle et s'est répandu au XIVe siècle.
Tantôt les fantômes ont l’apparence parfaite de la vie, tantôt ils sont transparents et nuageux comme des ombres ; généralement ils semblent entrer par une porte, et poursuivre leur route jusqu’à une autre chambre, où ils disparaissent. Souvent ils naissent à l’improviste et se résolvent en vapeur, en passant à travers les murs et les portes closes. Tantôt ils marchent, tantôt ils sont comme suspendus dans l’air. L’arrivée du fantôme se révèle presque toujours par un vague sentiment d’horreur, la sensation d’une présence, coïncidant avec un souffle glacé ; presque toujours ils semblent être totalement indifférents aux personnes vivantes qui sont là à les regarder.
Le thème de morts revenant hanter les vivants est aussi ancien qu'universel. Depuis la nuit des temps, la plupart des traditions, des religions et des philosophies considèrent que l'être humain est composé d'un corps mortel et d'une âme immortelle ou encore, d'un corps, d'un esprit et d'une âme. En Occident, on trouve la trace du mythe des fantômes dès l'antiquité : Ulysse dialogue avec eux dans le chant XI de l'Odyssée à la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Hantises et apparitions sont des évènements qui sont signalés en tous temps et en tous lieux, non seulement chez les grecs et les romains de l'antiquité, mais aussi dans toute l'Europe médiévale, et ce jusqu'à nos jours. Des sondages ont montré que la croyance à l'existence des fantômes est largement répandue dans la population.
Le terme "fantôme" est fréquemment associé à d'autres formes d'apparitions : on parle de ville fantôme, de vaisseau fantôme, d'armée fantôme, de train fantôme, etc.
Les fantômes sont très présents dans la saga Harry Potter écrite par J.K. Rowling. Ils sont les empreintes de sorciers décédés tels qu'ils étaient de leur vivant. Ils hantent les lieux où leur personne existait autrefois. Ils gardent forme humaine mais sont translucides et peuvent flotter dans les airs ainsi que traverser les murs. Ils gardent les souvenirs de leur vie. Ils peuvent passer à travers des objets solides sans se blesser et sans les abîmer mais ils créent des perturbations dans l'eau, l'air et le feu. On remarque également qu'en présence d'un fantôme, la température de l'air chute brutalement. Lorsqu'un fantôme traverse une créature vivante, celle-ci éprouve une étrange sensation de froid intense, comme si on l'avait subitement plongée dans de l'eau glacée.

Ange


(Source : https://mon.astrocenter.fr/)



Un ange est une créature surnaturelle présente dans de nombreuses traditions, notamment dans les trois grandes religions monothéistes : le Christianisme, l'Islam et le Judaïsme. Ce terme désigne un envoyé de Dieu, c'est-à-dire un intermédiaire entre Dieu et les hommes. Parfois, il transmet un message divin, parfois il agit lui-même selon la volonté divine. L'ange est normalement invisible, mais lorsqu'il se laisse voir, lors d'un rêve ou d'une vision, il a une apparence humaine, transfigurée par une lumière surnaturelle.
Le mot "ange" vient du grec "angelos" qui signifie "messager". Dans l’Antiquité, dans la mythologie grecque, on trouve un dieu messager Hermès qui possède des sandales pourvues d’ailes similaires à celles des anges.
Dans la Bible hébraïque, les anges sont des messagers qui originairement effectuent des tâches bonnes ou mauvaises. Les anges sont présents à plusieurs endroits, dans la Genèse lors de la Création, et ensuite en lien avec les hommes. C'est par exemple un ange qui arrête le bras d'Abraham qui va sacrifier son fils. Dans le Nouveau testament, seuls quelques élus et surtout la Vierge Marie dialoguent avec les anges. L'ange Gabriel apparaît à Marie à Nazareth, entrant chez elle, et la saluant « pleine de grâces », pour lui annoncer la bonne nouvelle de sa conception virginale. Dans l'Apocalypse, Saint Jean rapporte la vision de Saint Michel et ses légions d'anges qui combattent et remportent la victoire de Dieu, définitive contre "l'antique serpent" qui égarait la Terre depuis des siècles.
Les principaux rôles traditionnellement dévolus aux anges dans l'imagerie médiévale sont ceux d'intermédiaire ou d'agent de l'au-delà, de gardien de l'ordre divin, de célébrant de la liturgie céleste.
Les anges sont regroupés en trois hiérarchies. La première est constituée par les Séraphins aux six ailes, les Chérubins, bébés ailés, et les Trônes, l'un des choeurs célestes. La deuxième est formée des Dominations, exécutants des cieux menés par l'archange Tsadkiel, des Vertus, dirigés par l'archange Raphaël, et les Puissances, menés par l'archange Camaël. La troisième comprend les Anges, les Archanges et les Principautés, anges gardiens menés par l'archange Haniel.
Les anges sont des êtres spirituels qui incarnent la pureté et la bienveillance. Ils ont un corps d’une substance de nature ignée et rayonnante ; chez eux, l’énergie l’emporte sur la matière. Ils prennent la forme qu’ils veulent, ils sont immatériels et ne sont pas soumis à la pesanteur quand ils se déplacent. Ils ont tout de même la capacité de toucher, de prendre ou de déplacer des objets matériels. Un ange est généralement beau ; créé à l’image des dieux, il a une apparence humaine. Il est jeune, possède des ailes, et parfois une auréole (ou un nimbe sur des peintures ou vitraux). Dans sa représentation, il tient souvent une harpe ou un encensoir. Etres asexués, ils sont néanmoins souvent représentés avec des physiques féminins. 
Les anges sont des éléments récurrents de la culture populaire et artistique. On distingue parfois le bon ange, qui donne des conseils, et le mauvais ange, qui soumet à la tentation. Un ange gardien est une forme d'esprit tutélaire dans la tradition du catholicisme, assigné à la protection du salut d'un ou plusieurs individus.
 
 



Créer un site
Créer un site