Les carnets de PiPhie

 

Dragon occidental


(Source : http://dragon-picture.blogspot.com/ )



Impossible pour moi de ne pas commencer cette série par le magnifique Dragon.
Le dragon occidental possède en général quatre pattes griffues, deux ailes puissantes, un corps reptilien et une longue queue. Il est recouvert d'une véritable cotte de mailles, formée d'écailles plus solides que l'acier, qui habille tout son corps à l'exception du ventre. Afin d'éviter qu'un adversaire n'exploite ce point faible, le dragon se constitue souvent une cuirasse ventrale de pierres précieuses.
Souvent, le dragon possède une crête de piquants acérés qui court tout le long de sa colonne vertébrale jusqu'à sa queue qu'il peut utiliser comme un redoutable fouet. Sa tête s'orne d'un nombre variable de cornes et piquants et sa gueule est munie d'une ou plusieurs rangées de crocs aigus.
Le dragon possède en outre, au niveau de l'estomac, une poche de gaz hautement inflammable qui lui permet de cracher le feu.
Les ailes du dragon ressemblent fort à celles d'une chauve-souris et leur grande envergure et leur puissante musculature permettent au dragon de voler avec aisance. De plus, afin de faciliter le vol, tous les os du dragon sont creux mais d'une solidité à toute épreuve.
Il est enfin doté d'une redoutable intelligence.
Une variable de taille demeure : la plupart des dragons affichent une belle envergure (de l'ordre d'une dizaine de mètres), mais certains dragons-fées ne sont pas plus grands qu'une libellule dont le nom anglais est justement... dragonfly ! 
On peut classer les dragons européens en fonction de leur élément naturel : la terre, l'eau ou le feu. Les plus courants sont les dragons terrestres : ailés et d'une envergure dépassant parfois les 20 mètres en vol, ils crachent souvent du feu. Les dragons d'eau sont eux parfaitement adaptés à la vie aquatique grâce à leur corps serpentin et à leurs nageoires. Enfin, les dragons de feu vivent en général au coeur des volcans ou des plus grands brasiers, leur puissance de feu est exceptionnelle.
Une autre classification, qui croise la précédente, est celle par couleurs. Les dragons peuvent être blancs, bleus, rouges, verts, noirs et toutes les nuances de ces teintes. Un sous-groupe se dégage dans ce système où on retrouve tous les dragons dits "de métal" : or, argent, laiton, cuivre, bronze, etc. Chacun possède des habitudes et des pouvoirs particuliers.
Enfin s'ajoutent encore quelques dragons particuliers qui trouvent difficilement leur place dans ces classifications tels les minuscules dragons-fées ou les évanescents dragons de brume.
La dragonologie, ou dracologie, désigne l'étude des dragons dans leur globalité, dans le cadre des mythes et légendes concernés, mais aussi des univers fictifs et de la cryptozoologie ("étude des animaux cachés"). Elle inclut des théories pour apprendre à dompter des dragons, des études morphologiques et anatomiques de la bête, ainsi que des cartes présentant les lieux d'observation des différents dragons dans le cadre de la mythologie ou de la cryptozoologie. Elle permet aussi d'étudier les possibilités d'existence biologique du dragon sur Terre. Les résultats de ces études peuvent être utilisés par les écrivains de l'imaginaire et, parfois, le processus s'inverse (lorsque la littérature de l'imaginaire apporte de nouvelles idées et opinions sur l'existence biologique de dragons).
On trouve des ouvrages et de nombreux sites internet où la dragonologie se donne pour objectif principal de classifier et étudier toutes les espèces de dragons, à l'image de ce qu'on trouve dans un certain nombre de bestiaires du Moyen-Âge et dans les ouvrages savants de la Renaissance, époques où l'existence des dragons était encore considérée comme réelle.
Le dragon est présent dans de nombreux mythes et traditions, c'est également un personnage important de l'héroïc fantasy.

Centaure


(Source : https://www.slashfilm.com/ )



Créature mi-homme mi-cheval, le centaure est à la fois un monstre et un interlocuteur doué d'une intelligence acérée, capable d'éduquer les plus fameux héros comme d'enfreindre toutes les règles.
A deux exceptions près, les centaures sont le fruit de l'union entre Ixion, un grec de la tribu Lapithe, et Néphélé, une nuée créée par Zeus. Ixion avait été accueilli dans l'Olympe où il osa déclarer sa passion à Héra, la femme de son hôte. Zeus imagina alors une sorte de songe, Néphélé, auquel il donna l'apparence de Héra pour satisfaire le peu scrupuleux Ixion. Ainsi naquit le centaure dont la forme hybride porte la marque de la vengeance de Zeus. Il combine l'intelligence de l'homme et la force et la rapidité du cheval.
Chiron et Pholos se distingue néanmoins des autres centaures par leur origine et aussi leur sagesse. Chiron a pour père le dieu du temps, Cronos, qui s'était métamorphosé en cheval pour échapper à la surveillance de sa femme et s'unir à la nymphe Philyra. Les plus grands héros de la mythologie, d'Achille à Thésée, ont eu Chiron comme précepteur au cours de leur formation.
Pholos est connu pour avoir offert l'hospitalité à Hercule.
Pour les Grecs, les centaures se caractérisaient essentiellement par la violence de leurs instincts animaux. Ils combattirent les hommes, furent chassés par Thésée, et finirent par s'embarquer pour l'île des Sirènes où ils s'éteignirent.
Chiron et Pholos furent eux accidentellement victimes des flèches empoisonnées d'Hercule, trempées dans le sang de l'hydre de Lerne. Chiron étant immortel, il ne succomba pas au sang venimeux mais Zeus entendit sa douleur et le transforma en constellation du Centaure.

Basilic


(Source : https://wiki.ev-dragon.com/ )



Surnommé le roi des serpents, le basilic est une créature reptilienne mythique connue depuis l'Antiquité et qui hantera les esprits jusqu'à la fin du Moyen-Âge. Il est mentionné pour la première fois dans le traité Histoire Naturelle écrit par le romain Pline l'Ancien au Ier siècle de notre ère. Inspiré par une espèce de cobra africain qui crache un venin mortel sur ses ennemis, Pline décrit le basilic comme un petit serpent qui dépasse à peine les 10 cm de long et orné d'une tache blanche en forme de couronne. Malgré sa taille réduite, le reptile est redoutable : son contact, voire son haleine seule, tue les arbrisseaux, brûle les herbes, rompt les pierres. Pline suggère que la première de ces créatures serait née du sang d'une Gorgone et que, depuis, leurs oeufs auraient besoin d'être couvés par un crapaud pour donner naissance à un nouveau basilic.
Au Moyen-Âge, l'existence du basilic est tenue pour acquise. Considéré comme le roi des serpents adoré de ses sujets, il est décrit sous les traits d'un être hybride possédant une tête de dragon, un corps de serpent et des ailes de coq. Les circonstances de sa naissance se précisent : il vient au monde lorsqu'un vieux coq, âgé de 7 à 14 ans, pond un oeuf parfaitement rond dans du fumier, et que cet oeuf est couvé par un crapaud ou un serpent.
Le basilic est très redouté : il est désormais rempli de venin et pourvu d'un regard mortel qui change celui qui le croise en pierre. Pour échapper à la mort, il faut voir le basilic avant qu'il ne nous aperçoive, ses yeux perdant alors leur pouvoir maléfique, ou se munir d'un coq car le chant du volatile le fait fuir. Il redoute également les miroirs puisque le reflet de son propre regard peut lui être fatal.
Le Basilic apparaît également sous une forme géante dans "Harry Potter et la chambre des secrets".

Ankou


(Source : http://macoumba28.vefblog.net/ )



L'Ankou est un personnage de premier plan dans la mythologie bretonne, c'est la personnification de la mort, son serviteur. Il collecte les âmes des défunts récents, remplissant ainsi un rôle de passeur d'âmes. Il est décrit comme un homme grand et maigre, aux longs cheveux blancs, les yeux dissimulés sous un large feutre, des braies nouées au-dessus du genou, et portant souvent une longue cape. Il peut aussi être représenté par un squelette drapé dans un linceul. Dans tous les cas, il porte une faux.
L'Ankou est accompagné de sa charrette grinçante avec les âmes des défunts récents. Cette charette est nommée karr an Ankou ou karrig an Ankou ("char de l'Ankou"), ou karrigell an Ankou ("brouette, petit chariot"). Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c'est qu'il (ou selon une autre version, quelqu'un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. Le long du littoral de la Basse-Bretagne, le Bag noz (le "bateau de nuit") est au monde maritime breton l'équivalent du karrig an Ankou sur la terre.
L'Ankou semble être un héritage de la mythologie celtique: un dieu dont la fonction est la perpétuation des cycles vitaux, comme la naissance et la mort, les saisons ou le cycle jour-nuit.

Capricorne


(Source : http://imagenes-zodiacales.blogspot.com/ )



Le Capricorne est un animal légendaire mi-bouc, mi-poisson. Dans la mythologie grecque, il est le dieu Dyonisos, transformé en animal lors de la fuite des dieux de l'Olympe suite à l'attaque de Typhon, une divinité malfaisante.
Présent également dans la mythologie du Proche-Orient ancien, il symbolise le dieu Enki. Enki est une des grandes divinités de la Mésopotamie antique et plus largement du Proche-Orient. Il est considéré comme le maître des eaux douces souterraines (Abzu), de la sagesse, des arts et des techniques, de la magie et de l'exorcisme. Dans les récits mythologiques, c'est une divinité très importante, qui intervient à plusieurs reprises en tant que démiurge ou conseiller et aide lors des situations de crise que rencontrent les autres grandes divinités.
Le Capricorne est bien sûr aussi un signe astrologique associé aux personnes nées entre le 21 décembre et le 20 janvier. Le Capricorne renonce pour mieux dominer. Son meilleur atout est la patience. Il s'agit du signe centré autour de la thématique du solstice d’hiver, qui, pour l'hémisphère Nord, est la nuit la plus longue de l'année.

Kraken


(Source : http://www.seresmitologicos.net/ )



Le kraken est une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales. Il s'agit d'un monstre géant, doté de nombreuses tentacules, à l'image d'une horrible pieuvre, et capable de se saisir d'un navire afin de le faire chavirer, les marins étant alors soit dévorés soit noyés, notamment dans le tourbillon engendré par la créature.
Sa légende a pour origine l'observation de véritables calamars géants dont la longueur a été estimée de 13 à 15 mètres, tentacules compris. Ces animaux vivent normalement à de grandes profondeurs, mais ont été repérés à la surface et auraient « attaqué » des navires.
L'affreux kraken apparaît pour la première fois dans les contes scandinaves du XIIe siècle. De nombreuses légendes évoquent alors une créature aux dimensions si colossales que les marins la prennent d'abord pour une île ou un chapelet d'îles posé sur la mer. A cette époque, il n'est pas décrit comme un céphalopode, mais tour à tour comme un poisson géant, un cétacé ou un crabe démesuré. Six siècles plus tard, l'évêque de Bergen, Erik Ludvigsen, le décrit, dans son Histoire naturelle de la Norvège, comme une sorte d'étoile de mer géante ou de tête de Méduse, et affirme qu'il mesure 600 m de long. A la suite de cet ouvrage très populaire, le kraken eut les faveurs de nombreux naturalistes et zoologues à travers l'Europe du XVIIIe siècle, qui le traitèrent tous comme un animal bien réel. La découverte, à partir du milieu du XIXe siècle, de quelques cadavres de calamars longs de plusieurs mètres, acheva de conner corps à la légende.

Licorne


(Source : https://www.istockphoto.com/ )



La licorne, parfois nommée unicorne, est une fine créature de légende qui s'apparente à un élégant cheval blanc portant sur le haut de la tête une haute corne droite, semblable à celle des narvals. La licorne fut considérée comme un animal réel de l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle. C'est à l'historien grec Ctésias qu'on doit la première description connue de licorne aux alentours de 400 av. J.-C., même si des animaux à corne unique apparaissent déjà auparavant dans des mythologies orientales. Ctésias rapporte les récits de voyageurs ayant exploré l'Inde, qui affirment avoir croisé un âne sauvage aussi grand qu'un cheval, au pelage blanc, aux yeux bleus et à la tête rouge ornée d'une unique corne noire d'environ 50 cm de long. Il baptisa l'étrange animal monokeros.
Au fil du Moyen-Âge et de la Renaissance, les différents auteurs qui s'attachent à décrire la licorne enrichissent son image, jusqu'à faire d'elle une sorte de jument à la robe immaculée, pourvue d'une corne blanche d'ivoire torsadé.
La corne de licorne est considérée comme un remède universel : réduite en poudre, elle est censée guérir les blessures, purifier l'eau, dissoudre tous les poisons voire parfois réssuciter les morts.
La licorne est un symbole de pureté et de modestie. Elle est souvent farouche et solitaire, mais peut être amadouée par une jeune fille vierge, ce qui lui vaut parfois d'être capturée voire tuée. Dans le domaine de la fantasy, le sang de licorne est un élixir de longue vie.
 
 



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