Les carnets de PiPhie

 

Ushi-oni


(Source : https://yokai.com/)



Un ushi-oni, littéralement "démon vache", est un yokai du folklore japonais aussi appelé gyuki. Son nom fait référence à un certain nombre de monstres différents aux traits bovins. La plupart des ushi-oni ont en effet une tête de boeuf et un corps de monstre qui peut se présenter comme celui d'une araignée, d'un crabe, d'un fauve ou d'un oni. Parfois, il a le corps d'un boeuf avec une tête semblable à celle d'un oni (démon) ou d'un singe démoniaque. Certaines sources évoquent aussi une tête de boeuf sur le corps d'un humain en kimono (une sorte de version japonaise du minotaure).
Malgré leur morphologie variable, tous les ushi-oni partagent un certain nombre de caractéristiques qui montrent leur origine commune. Bien que certains ushi-oni parcourent les montagnes de l'île de Shihoku (la plus petite des quatre îles principales du Japon), la plupart vivent le long des côtes rocheuses et des plages de l'ouest du Japon. Ils sont extrêmement cruels et sauvages. Ils respirent un poison toxique et aiment tuer des humains pour ensuite les manger. Ils peuvent également manger l'ombre d'un humain qui en meurt. Certains ushi-oni sont des rôdeurs qui attaquent ceux qui s'approchent trop près de leur tanière, d'autres sont des chasseurs qui parcourent les côtes à la recherche de proies. Les ushi-oni les plus cruels ravagent même des villes, en s'y acharnant et en y apportant de terribles malédictions ou des maladies.
Les ushi-oni travaillent fréquemment en collaboration avec d'autres yokai. La version au corps d'araignée des îles du nord de Kyushu et de l'ouest de Honshu s'associe fréquemment avec nure-onna et iso-onna. Ce sont des yokai ressemblant à des sirènes qui utilisent leurs charmes pour attirer des hommes sans méfiance vers le bord de l'eau. Lorsqu'ils approchent, l'ushi-oni bondit et mord à mort ses victimes. Le repas est ensuite partagé entre les yokai.
L'ushi-oni le plus célèbre apparaît cependant comme un symbole de protection lors du festival Uwajima Ushi-oni, qui se tient fin juillet à Uwajima, dans la préfecture d'Ehime, située sur l'île de Shihoku. Un peu comme les danseurs de dragon lors des célébrations du Nouvel An chinois, cet ushi-oni est représenté par un énorme costume pour plusieurs personnes, avec un corps en bambou et tissu et une tête sculptée et peinte maintenue sur une perche. Il a une épée à la place de la queue et est censé chasser les mauvais esprits.

Yama-Uba


(Source : https://yokai.com/)



Yama-Uba, littéralement "sorcière de montagne", est un monstre de la mythologie japonaise, une sorte d'ogresse des montagnes. Yama-Uba ressemble à une vieille femme relativement hideuse. Ses cheveux sont longs, en bataille et blancs, on dit qu'ils se transforment parfois en serpent. Sa peau est sombre et flétrie ; dans certaines légendes, on dit que son sang est jaune. Elle porte le plus souvent un kimono rouge en lambeaux. Sa bouche est aussi large que sa tête et dans certaines descriptions, la créature aurait même une deuxième bouche au sommet de sa tête. Avec sa taille de deux mètres de heut et son air agressif, Yama-Uba est très effrayante mais elle est capable de changer d'apparence. Elle use d'ailleurs de cette tactique pour capturer ses victimes.
Yama-Uba habiterait dans une hutte au plus profond des forêts des montagnes du Japon. Ses victimes sont en général des voyageurs qui se perdent dans les bois. Pour les attirer, elle se métamorphose en une belle jeune femme ou une mamie gâteaux qui dit pouvoir aider les voyageurs. Une fois qu'elle a gagné leur confiance, elle les mange.
La sorcière de la montagne ne se montre pourtant pas toujours maléfique. Ainsi, elle aurait recueilli Kintaro, un héros du folklore japonais que l'on traduit par "garçon doré". La légende raconte que Kintaro était un enfant abandonné par sa mère ou orphelin selon les versions, qui s'était perdu dans la forêt. Il fit la rencontre de Yama-Uba mais cette dernière, au lieu de le dévorer, le prit sous son aile et l'éleva comme son prop
re fils. Certaines versions prétendent que Kintaro était le fils biologique de Yama-Uba. Ce garçon aux pouvoirs exceptionnels serait le fruit de la sorcière et du dragon rouge. Toutefois, les histoires s’accordent sur le fait que Kintaro disposait d’une force incroyable, était dodu et d’une santé très robuste. Ainsi, dès son plus jeune âge, l’enfant était capable de broyer des pierres ou d’arracher les arbres sans le moindre effort. N’ayant pas de camarades pour jouer, il était devenu ami avec tous les animaux de la forêt et communiquait avec eux. Ses amis animaux lui servaient de messagers et de moyens de transport. Plusieurs légendes racontent ses aventures avec les démons et monstres, ses combats sumo avec des ours, et l'aide qu'il apporte aux bûcherons dans leurs tâches. Adulte, il devint disciple du samourai Minamoto no Yorimitsu avec qui il apprend les arts martiaux, et se fit appeler Sakata no Kintoki. Kintaro est un personnage très populaire du théâtre traditionnel japonais.

Yamata-no-Orochi


(Source : https://universdujapon.com/ et oeuvre de Maukamauka sur deviantart.com)



Yamata-no-Orochi est un monstre célèbre de la mythologie japonaise, mentionné notamment dans le Kojiki et le Nihon Shoki, deux recueils mythologiques retraçant l'histoire du Japon. Il s'agit plus précisément d'un dragon asiatique qui, contrairement aux autres représentations de dragons chinois ou japonais dépeints comme bons, est décrit comme mauvais et dangereux. C'est un dragon japonais à huit têtes et huit queues, avec des yeux rouges comme le sang et son souffle est empoisonné. Ce monstre féroce représente à lui seul le chaos et chacune de ses têtes symbolise un élément naturel : le feu, l'eau, la terre, le vent, la foudre, le poison, la lumière et les ténèbres. Dans les récits qui le décrivent, sa taille est impressionnante : elle égale huit montagnes et huit vallées. Son corps est recouvert de mousse et de cèdre brûlant, des rivières de sang y dégoulinent entre ses chairs incandescentes. On raconte qu'à l'intérieur de son corps se trouverait une cloche qui résonne quand il se déplace. La bête était originaire de la ville d'Izumo, dans la province de Koshi (ancienne province du Japon qui constitue l'actuelle région de Hokuriku située sur Honshu, l'île principale du Japon) et elle vivait près de la rivière Hi. Elle semait la terreur dans la région et se nourrissait d'une jeune fille une fois par an, si bien que bon nombre de familles perdirent des proches.
La légende raconte que Susanoo, le kami des tempêtes et de la mer, se rendit à Izumo après son bannissement sur Terre. Sur son chemin, il croisa un couple en pleurs, leur huitième et dernière fille, Kushinada, allait servir de repas à Yamata-no-Orochi. Susanoo décida alors de vaincre la bête, soit pour les aider dans leur détresse, soit en échange de la main de Kushinada, selon les versions. Pour cela, il élabora un plan avec l'aide des villageois. Il fit dresser une palissade autour du village, y laissant huit ouvertures devant lesquelles il mit des tonneaux de saké. Attiré, Yamata-no-Orochi s’approcha pour boire, les villageois fuyaient tout en laissant seuls Susanoo et Kushinada cachés dans une charrette. Une fois arrivé, le dragon fit boire sept de ses têtes, la dernière restant en surveillance. Mais, Susanoo utilisa son épée Totsuka et sa hache pour la trancher, provoquant la rage du monstre. Puis, il transforma Kushinada en peigne pour la porter sur lui et pour qu’elle ne soit pas en danger alors qu’il finissait de tuer ce monstre. Yamata-no-Orochi tenta de tuer Susanoo mais il éprouva des difficultés à cause du saké et le dieu parvint à trancher les têtes restantes. Une fois Yamata-no-Orochi vaincu, Susanoo trouva dans la queue du dragon l’épée Ame-Murakumo-Tsurugi (l’Epée-Nuage sourcilleuse du ciel), connue sous le nom de Kusanagi-Tsurugi, un des trois trésors sacrés du Japon (utilisée lors de la cérémonie de sacre de l’empereur, l’épée Kusanagi se transmet de génération en génération, l’objet représente le droit de gouverner du nouveau souverain ainsi que son lien de parenté avec le divin). Ensuite, Susanoo épousa Kushinada et ils fondèrent la dynastie Izumo.
On peut penser que la figure mythologique de Yamata-no-Orochi est en réalité une allégorie de l’ennemi qui rôde dans les vallées, prêt à attaquer les faibles gens et tout détruire sur son passage. En effet, les anciens avaient l’habitude de diaboliser les tribus rivales en les associant à des créatures mythiques. Les jeunes filles dévorées pouvant être la représentation des sacrifices humains et l’épée Kusanagi symbolisant la puissance ou la paix après la bataille.
Yamata-no-Orochi est fortement ancré dans la culture japonaise tant il est présent dans les légendes du Pays du Soleil Levant et son histoire impériale. Le théâtre traditionnel Kabuki s'en inspire et il est repris dans de nombreuses oeuvres artistiques. Il est donc naturellement présent aussi dans la culture populaire, notamment dans les mangas et jeux vidéo.

Yurei


(Source : https://yokai.com/)



Les yurei sont les fantômes du folklore japonais, le nom venant de yuu signifiant "sombre" et rei signifiant "âme" ou "esprit". Ce sont des âmes coincées entre le monde des vivants et celui des morts.
Dans de nombreuses cultures, une grande importance est accordée aux défunts, et le Japon ne fait pas exception, la mort y est même presque aussi importante que la vie. Lorsqu'une personne meurt, son âme voyage vers le yominokuni, l'au-delà shintoïste, ou l'anoyo, son équivalent bouddhiste. Mais rejoindre l'au-delà peut être une tâche ardue, c'est pourquoi les proches du défunt encore présents doivent accomplir certains rituels afin de le veiller, l'aider et l'accompagner dans son chemin vers l'au-delà. Une fois tous les obstacles franchis, le défunt deviendra un esprit protecteur qui veillera sur les membres de sa famille restés sur terre afin de les protéger de tout malheur. Il reviendra chaque année pendant la fête de l'Obon, qui a lieu en août, afin que sa famille puisse le remercier de sa protection. La fête de l'Obon est en effet une des dates les plus importantes du calendrier japonais où les familles se réunissent pour honorer leurs ancêtres.
Mais les victimes d'une mort non naturelle ou brutale (suicide, meurtre, accident...), les défunts qui n'ont pas résolu certains problèmes (ceux qui sont restés avec un profond chagrin, une grande colère, une envie de vengeance...), ou encore ceux pour lesquels les cérémonies n'ont pas été bien menées, peuvent se retrouver coincés entre la vie et la mort et devenir des yurei. Le spectre vengeur prend alors forme sur terre et n'obtiendra le repos qu'à partir du moment où les rites manquants auront été accomplis ou que son conflit émotionnel soit résolu. Si ce n'est pas le cas, il continuera à effrayer et hanter les mortels éternellement.
Un yurei est souvent représenté sous forme humaine sans pieds, flottant en l'air. Il arbore en général des longs cheveux noirs désordonnés, parfois avec un capuchon sur la tête qui vient devant le visage, et est vêtu d'un kimono blanc, tenue utilisée lors des rituels funéraires. Il s'agit souvent d'une jeune femme au teint pâle et livide. Elle porte un hitaikakushi sur le front, un talisman censé écarter les mauvais esprits. Un yurei peut parfois présenter certaines difformités, lorsqu'il prend l'apparence qu'il avait juste avant de mourir. La créature est souvent accompagnée de feux follets, pour signifier l’apparition d’un phénomène paranormal.
On distingue différents types de yurei, classés en fonction de leur agonie terrestre. Les funayurei sont des fantômes de marins naufragés qui tentent de couler des navires. Les kosodate yurei sont des yurei qui ne sont pas malfaisants, ce sont des fantômes de mères mortes pendant la grossesse ou l'accouchement et qui veulent revenir s'occuper de leur enfant. Les onryos sont des yurei vengeurs, c'est le type de yurei le plus utilisé dans les films d'horreur ou les mangas. Les goryos sont des yurei qui, avant leur décès, étaient nobles ou érudits. Les zashiki-waeashi ne sont pas des yurei dangereux, ce sont des fantômes d'enfants malicieux.
Afin de se prémunir des yurei, les japonais utilisent des talismans de bois ou de papier avec le nom d’une divinité, comme pour repousser les autres esprits. Cependant, il s’agit seulement d’une protection et pour que le yurei rejoigne définitivement le monde des morts, il faut lui offrir les rites funéraires qu’il n’a pas eus ou réaliser le souhait qui le retient ; un autre moyen est de lui coller un talisman sur le front. Pour les yurei les plus difficiles à renvoyer, seul un moine bouddhiste ou un exorciste peut alors, par un rituel, y parvenir.

Kelpie


(Source : https://www.deviantart.com/pyro-helfier)



Le kelpie est une créature métamorphe (ayant la capacité de changer son apprence physique) mentionnée dans plusieurs mythes et légendes du folklore écossais et irlandais. Il possède des caractéristiques chevalines, aquatiques et humanoïdes à la fois, et il vit généralement dans les eaux courantes, comme les rivières, et plus rarement dans les lochs. Il a souvent été décrit comme apparaissant sous forme de cheval, mais il pourrait adopter aussi n'importe quelle forme humaine. Les kelpies sont souvent réputés comme très dangereux à cause de leur habitude de séduire les humains pour les pousser à les chevaucher, et ensuite les noyer voire les dévorer. Ce cheval fantastique écossais est aussi mentionné dans certains cantons allemands et en Islande.
La forme la plus commune du kelpie est celle d'un très beau et puissant cheval noir, blanc ou gris pommelé, voire doré ou vert, qui se tient tranquillement près d'une rivière. Sa vraie nature d'animal aquatique peut cependant transparaître par sa crinière constamment parsemée de gouttelettes d'eau ou entremêlée d'algues et par sa peau lisse et froide comme celle d'un phoque. Il est également trahi par ses sabots qui sont inversés par rapport à ceux d'un vrai cheval.
Le kelpie est maléfique car il arpente les bords des cours d'eau, se faisant passer pour un cheval égaré, et il incite les voyageurs ou les enfants à monter sur son dos. Son corps étant collant, une fois montées sur son dos, ses victimes ne peuvent s'échapper. Le kelpie part alors dans une course folle, emportant sa vitime au fond de l'eau pour la noyer. On dit aussi que le dos du kelpie peut s'étirer pour emmener plusieurs victimes à la fois, notamment des groupes d'enfants imprudents. L'immersion d'un kelpie produit un bruit de tonnerre et on dit qu'il avertit de l'imminence d'une tempête.
Pour mieux tromper les humains, le kelpie peut aussi se métamorphoser et prendre lui-même une apparence humaine. Il attire alors l'imprudent(e) par la ruse vers un cours d'eau, puis le pousse pour l'y noyer. Cependant même sous forme humaine, de longs cheveux humides et mêlés d'algues trahissent l'identité du kelpie et permettent de le reconnaître. Sous forme humaine, les kelpie sont presque toujours des hommes jeunes et beaux qui attirent les femmes, mais ils peuvent aussi prendre l'apparence d'humanoïdes rugueux et velus qui bondissent hors de la végétation du bord des rivières pour attaquer les voyageurs.
D'autres descriptions sont celles d'un humain bipède de la taille d'un étalon possédant la tête, la crinière et les membres inférieurs d'un cheval, ou juste des sabots de cheval. Cependant, le kelpie peut aussi avoir une apparence complètement humaine ou complètement chevaline, parfois avec une queue de poisson et des nageoires.
Les kelpies peuvent être vaincus et domptés par les hommes car leur pouvoir de métamorphose réside dans leur bride et toute personne qui en revendique la possession puis la remplace par une autre devient capable de soumettre le cheval à sa volonté et de lui faire exécuter n'importe quel travail. Les kelpies charmés sont très prisés car ils ont la force d'au moins 10 chevaux, mais comme toute créature féérique captive, ils sont dangereux et très malins. Si leur bride venait à être enlevée, ils s'enfuiraient dans l'eau en prononçant une malédiction qui se réalisera à coup sûr.

Klabautermann


(Source : https://www.house-of-fantasy.de/)



Le Klabautermann est un être issu de la mythologie germanique et dont l'origine géographique est située en Allemagne du nord (Poméranie). Il s'agit d'une sorte d'elfe ou de lutin, tantôt protecteur des rivières et des ruisseaux, tantôt attaché aux mers et aux océans. Il incarne, dans la mythologie germanique, à la fois le protecteur des navires en mer, et la cause fréquente des naufrages de marins. Un conte poméranien décrit une aventure entre un couple de pêcheur et le Klabautermann (Der Klabautermann) qui semble avoir été retranscrite par les frères Grimm.
Le plus souvent, le Klabautermann est un esprit de l'eau qui habite sur un navire et représente essentiellement son incarnation s'il a été bien entretenu. C'est une créature joyeuse et diligente qui apparaît souvent pour avertir les marins quand leur navire semble en danger, ou qui aide à l'entretenir.
Le Klabautermann est une petite créature dodue d'environ 30 cm qui porte un imperméable de marin et une paire de chaussures et qui est muni d'un petit marteau de bois. Il adore les grands chapeaux de capitaine de navire. Son âge est très difficile à estimer car il a à la fois l'air âgé et des traits enfantins. Il possède des cheveux roux et une barbe blanche ébouriffée, parfois des dents verdâtres. Ses mains sont fines et délicates comme celles d'un enfant humain, et sa voix est généralement haute et fine. Son marteau lui sert à vérifier l'étanchéité des parois du navire. Au repos, il aime à fumer sa pipe bien-aimée et à s'offrir une gorgée de son petit tonneau de rhum.
Le Klabautermann est généralement invisible et ne se remarque qu'en frappant fort le bois du navire. Il peut être malicieux et faire quelques blagues, mais, fondamentalement, le bien-être du navire est son principal souci, il veut le protéger de tous les dangers de la mer. Il faut néanmoins éviter de le mettre en colère car alors, il jette toutes sortes d'objets autour de lui, desserre les cordes et ne cesse de semer le désordre sur le navire.
Les marins ordinaires n'ont presque jamais l'occasion de voir le Klabautermann mais ils peuvent observer son travail à bord ou entendre ses coups de marteau sur les parois du navire. Pour s'attirer ses bonnes grâces, les marins lui mettent un verre de lait dans un coin abrité, ou un verre de rhum s'il y a une fête à bord. Seul le capitaine a de grandes chances de voir le Klabautermann s'il est un digne représentant de sa guilde et respecte les règles et les lois de la mer. Dans ce cas, le Klabautermann le rejoindra dans sa cabine pour les repas et discutera avec lui pour planifier l'itinéraire ou signaler les dangers possibles.
L'origine d'un Klabautermann se transmet depuis des générations. On dit qu'il provient de l'esprit d'un enfant mort-né ou non baptisé enterré sous un arbre. L'âme de l'enfant est absorbée par l'arbre et lorsqu'un navire est construit, avec le bois de cet arbre, il est irrévocablement transféré au navire en tant que Klabautermann. Le Klabautermann ne quittera plus jamais volontairement le navire. Ce n'est qu'en cas de naufrage dévastateur ou de capitaine indigne que le Klabautermann cherchera la distance. Cependant, personne ne sait vers où il se tournera alors.
 
 



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