Les carnets de PiPhie

 

Arkan sonney


(Source : https://www.pinterest.com/)



Dans le folklore de l'île de Man, un arkan sonney est une créature féerique ressembalnt à un cochon doté de longs poils sur le dos. Il est souvent représenté avec des yeux rouges et une paire d'ailes. Ces créatures sont censées porter chance à celui qui les capture et pour cette raison, ils sont aussi appelés cochons chanceux. La légende veut qu'ils fuient les hommes et que celui qui en attrape un trouve un morceau d'argent dans sa poche.
Les arkan sonney vivent dans les bois et fuient les humains. Ils ont une aversion pour l'eau et préfèrent les bains de boue. 
En mannois, arkan sonney veut dire hérisson, et la créature est parfois aussi représentée sous forme d'un hérisson ailé.

Bannik


(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bannik)



Le Bannik est l'esprit des bains dans la mythologie slave. Il a l’aspect d’un petit vieillard très fort, au corps nu couvert de boue et de moisissures, et aux yeux arc-en-ciel.
Les bains publics slaves ressemblent à des saunas, avec un hammam intérieur et un vestiaire extérieur. Lieu où les femmes accouchaient et pratiquaient des divinations, les bains publics étaient fortement dotés de forces vitales. Le Bannik élisait domicile dans la petite maisonnette adjacente à l'isba où les habitants venaient prendre leur bain. Il était de bon ton de laisser un peu d'eau pour le Bannik après son bain. Après trois séries de baigneurs (ou quatre selon la tradition), la pièce était réservée au Bannik et, étant donné sa propension à inviter les démons et les esprits de la forêt à partager son bain, aucune image chrétienne n'était autorisée dans la pièce de peur d'offenser les occupants. Le Bannik agressait quiconque venait le déranger durant son tour de bain, en jetant de l'eau bouillante sur l'intrus voire en l'étranglant.
On se conciliait le bannik, en lui laissant toujours dans les bains du savon, de l'eau propre et un faisceau de branches de bouleau, ainsi qu'un morceau de pain de seigle saupoudré de gros sel.
Le Bannik avait la capacité de prédire l'avenir. On le consultait en se tenant le dos exposé dans la porte entrouverte du bain. Le Bannik caressait doucement le dos si tout était bon; mais si des problèmes attendaient, il frappait avec ses griffes. Les jeunes femmes tentaient de découvrir l’identité de leur futur époux en laissant un peigne dans la pièce, espérant y retrouver une mèche de cheveux de leur promis. Une autre pratique consistait pour la jeune fille à s'approcher de la porte des bains et à relever sa jupe. Si le bannik la touchait avec la main nue, le fiancé serait pauvre, et si la main était poilue, le fiancé serait riche.

Béhémoth


(Source : https://monster.fandom.com/de/wiki/Behemoth)



Béhémoth est une créature biblique mentionnée dans le livre de Job. Il représente la Bête par excellence, la force animale que l'homme ne peut domestiquer et que seul Dieu le créateur peut maîtriser. Dans la religion juive, il est le symbole du démon et du mal. Son apparence est imprécise, les uns en font un taureau énorme, les autres un hippopotame ou un rhinocéros. Il semble être lié à l'hippopotame, animal qui, selon les bas-reliefs égyptiens, s'avançait jadis jusqu'en Basse-Égypte. Dans un livre apocryphe d'Énoch, Béhémoth est un mâle, et sa compagne est le Léviathan, Dieu s'étant repenti de les avoir créés. La Bible dit que Béhémoth est capable d’aspirer le fleuve Jourdain dans sa bouche.
L'origine mythique du Béhémoth, comme celle du Léviathan, autre monstre de la création originelle, pourrait se trouver dans les légendes babyloniennes où ils représentent les deux monstres marins primordiaux du chaos originel, respectivement nommé Apsû et Tiamat. Le Béhémoth perdra, au seuil de l'ère chrétienne, ses attributs marins et deviendra un monstre terrestre.
Selon une légende juive, quand la fin du monde approchera, le Léviathan et le Béhémoth s’affronteront. Aucun des deux ne survivra au combat final. Par contre, les hommes qui se seront conduits durant leur existence comme des justes pourront festoyer de la chair des deux créatures sacrées, lors d'un grand banquet après la fin des temps.
Métaphoriquement, le Béhémoth désigne toute bête de grande taille et/ou puissante. Il fait maintenant partie de la culture populaire et apparaît dans la littérature, à la télévision, dans les jeux vidéo...

Léviathan


(Source : https://monster.fandom.com/wiki/Leviathan)



Le Léviathan est, dans la Bible, un monstre marin qui apparaît dans les Psaumes, le livre d'Isaïe, et le livre de Job. Le Talmud y fait aussi référence, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que celui-ci détruit. C'est un mythe très connu des sources pré-bibliques ayant trait au combat primordial entre le Créateur et les forces marines personnifiant le Chaos, qu'on retrouve chez les Hittites (le dragon Illouyankas), en Mésopotamie (bataille de Mardouk et Tiamat) et dans le mythe phénicien-ougarit de Baal et Anat, dressés contre divers monstres marins (dont l'un est Lotan).
Le Léviathan est un monstre colossal, dragon, serpent et crocodile, dont la forme n'est pas précisée ; il peut être considéré comme l'évocation d'un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d'en bousculer l'ordre et la géographie, sinon d'anéantir le monde. Sa description évoque par périphrase le redoutable crocodile du Nil qui abondait alors au pays des pharaons. On retrouve Léviathan, en compagnie de Béhémoth, dans la littérature apocalyptique juive. L'un et l'autre, censés être apparus au cinquième jour de la Création, seront définitivement vaincus à la fin des temps et servis en nourriture aux justes au cours du banquet messianique.
Léviathan est également, selon certaines versions, l'un des principaux démons de l'enfer. Il est représenté au Moyen-Âge sous la forme d'une gueule ouverte qui avale les âmes, symbolisant ainsi l'entrée des enfers.
Comme Béhémoth, il fait maintenant partie de la culture populaire.

Berbalang


(Source : https://forgottenrealms.fandom.com/)



Les berbalangs sont des créatures fantastiques du folklore de la Malaisie et des Philippines. 
Le berbalang est une créature humanoïde, décharnée et déguingandée, ressembalnt à un vampire. Il possède de grands yeux brillants, bridés et à la pupille verticale comme celle d'un chat, lui permettant de voir dans le noir. Il est muni d'une paire de larges ailes ressemblant à celles des chauves-souris, lui permettant de voler avec vitesse et agilité. Il possède une peau noire coriace, des griffes très acérées et des dents en forme d'aiguilles.
Le berbalang se nourrit de chair humaine et fouille les tombes pour manger les cadavres.
Le berbalang passe le plus clair de son temps dans un état comateux, pendant que son esprit erre dans le plan astral. Là, le berbalang traque les créatures plus faibles que lui et s'engage aussi dans de complexes rituels de parade, de séduction et d'accouplement. Une fois par mois, lors des trois jours de la pleine lune, le berbalang revient sur les plans primaires pour se nourrir. À ce moment, la créature transforme légèrement sa transe et émet une réplique exacte de lui-même, connue sous le nom de projection. Une fois la projection formée, elle est envoyée à la recherche de la seule nourriture du berbalang — un être humain fraîchement tué. La projection, qui est directement contrôlée par le berbalang, peut voyager jusqu'à 5 kilomètres de son corps. Si la projection tue un humain, elle ramène le cadavre au berbalang physique tout en se nourrissant du corps en vol.
Pour se protéger du berbalang, il faut être le détenteur d'une perle de noix de cacao, une pierre ressemblant à une opale que l'on trouve parfois dans les noix de cacao. Cette perle n'a de valeur que pour celui qui l'a trouvée car ses pouvoirs magiques cessent quand elle est donnée. Lorsque le découvreur de la perle meurt, celle-ci perd de son éclat et devient morte.
pour repousser l'attaque d'un berbalang, on peut aussi utiliser un kriss, sorte de dague malaise effilée, dont la lame est imprégnée de jus de citron vert. Du jus de lime versé sur une tombe empêchera également un berbalang d'y entrer. Ainsi les tombes des défunts enterrés à proximité d'une maison sont parfumées quotidiennement de jus de lime frais.

Chichiga


(Source : https://www.russievirtuelle.com/)



La chichiga est une créature similaire au gobelin dans le folklore russe et la mythologie slave. De sexe féminin exclusivement, elle vit entre les roseaux, près des petits ruisseaux et des étangs ou lacs peu profonds. Elle se promène toujours nue et les cheveux défaits, mais son corps n'a rien de très séduisant. Elle est bossue et ventrue, et possède des bras noueux ainsi que de longues oreilles pointues. Sa peau est froide au toucher et ses intentions ne sont pas amicales. Dormant tout le jour et ne s'éveillant qu'au crépuscule, elle harcèle les ivrognes qu'elle croise sur les routes et les attire dans l'eau d'un ruisseau pour les noyer. Elle ne peut s'en prendre qu'à des hommes ivres ou frêles, en raison de sa petite taille et de sa force réduite.
Il s'agit donc d'une figure malveillante du Petit Peuple, dont la présence explique les décès en apparence accidentels d'ivrognes, pendant la nuit.
Elle joue également un rôle important dans la mythologie des Komis, un peuple finno-ougrien de Russie, selon lesquels elle vit dans la rivière Kama, un affluent de la Volga, dont elle sort parfois pour peigner ses longs cheveux noirs. Quiconque l'aperçoit mourra bientôt noyé ou d'une autre cause
 
 



Créer un site
Créer un site