Les carnets de PiPhie

 

Poséidon


(Source : https://encyclopediefantastique.wordpress.com/)



Dans la mythologie grecque, Poséidon est le dieu de la mer et des océans, des lacs, des rivières et des sources. Il est aussi "l'ébranleur du sol", le dieu des tremblements de terre, des inondations et des tempêtes. Poséidon est le fils du Titan Cronos et de sa soeur Rhéa, et est donc aussi le frère de Zeus, Hadès, Déméter, Héra et Hestia. Il est dévoré à la naissance par Cronos comme ses frères et soeurs. Avec ses frères, il participe à la titanomachie, la lutte entre les titans de la première génération, menés par Cronos, face à Zeus et ses frères et soeurs, alliés aux Hécatonchires (les trois fils d'Ouranos, le Ciel, et Gaïa, la Terre) et aux Cyclopes. C'est Poséidon qui referme sur les Titans les portes d'airain du Tartare.
Lorsque Zeus succède à son père à la tête d'une nouvelle génération de dieux, il obtient le ciel et la souveraineté absolue, tandis que Hadès dirigera le monde souterrain et le royaume des morts, et que Poséidon règnera sur la mer et les eaux. Chacun a reçu une arme puissante fabriquée par les Cyclopes, excellents forgerons : le foudre (mot masculin) pour Zeus, le trident pour Poséidon et la kunée (casque qui rend invisible) pour Hadès. Tandis que Zeus s'installe sur l'Olympe, Poséidon réside dans un palais d'or au fond de l'océan. Il se déplace sur un char tiré par deux chevaux aquatiques aux sabots de bronze et, sur son passage, les dauphins sautent de joie et la mer s'entrouvre. Poséidon a une allure très imposante avec sa longue barbe et sa longue chevelure.
Recherchant une épouse pour régner auprès de lui dans les profondeurs de la mer, il poursuit de ses assiduités la néréïde Amphitrite qu'il avait vue danser sur la plage de l'ile de Naxos avec ses congénères. Elle résiste à ses avances et s'enfuit dans les montagnes de l'Atlas pour lui échapper, mais il envoie des messagers à sa poursuite, parmi lesquels un certain Delphinos qui plaide la cause de Poséidon d'une façon si charmante qu'elle cède et le prie d'organiser le mariage. Pour lui témoigner sa reconnaissance, Poséidon placera l'image de Delphinos au milieu des étoiles, dans la constellation du Dauphin. En l'épousant, Poséidon fait d'Amphitrite la personnification féminine de la mer. Elle lui donnera trois enfants, Triton, au corps d’homme et à la queue de poisson, Rhodé, et Benthésicymé.
Poséidon a également bon nombre d'enfants avec d'autres divinités ou mortelles. Il est le père, plus ou moins directement, de nombreux héros grecs dont le fameux Thésée. Avec Clito, il engendre la dynastie des Atlantes autour de dix frères dont l'aîné est Atlas, chacun étant le roi d'un dixième de l'Atlantide. De Calycé, il a un fils, Cycnos, roi d'une ville de Troade, et qui s'illustre brillamment durant la guerre de Troie du côté troyen. Cycnos perd cependant la vie sous les coups d'Achille après un âpre combat. A sa disparition, Poséidon le change en cygne.
Il est aussi le père du cyclope Polyphème, bien connu pour son passage dans l'Odyssée. Ulysse ayant crévé l'oeil de Polyphème, il sera poursuivi par la vengeance active et sans pitié de Poséidon : tous ses hommes périront et seul Ulysse parviendra finalement à revenir dans sa terre natale, notamment grâce à l'aide de sa bienfaitrice Athéna.
Poséidon s’illustre aussi en sauvant Léto, maitresse de Zeus, de la fureur d’Héra, permettant la naissance cachée d’Apollon et Artémis.
Il est l’un des Dieux les plus importants de l’Olympe, et de nombreux temples et lieux de culte lui sont consacrés, dans les cités, mais également aux abords des grottes qui bordent l’Océan.

Memphré


(Source : https://quoifaireenfamille.com/fiche/ville/magog/)



Memphré est une créature lacustre souvent décrite comme ressemblant à un serpent de mer ou à un plésiosaure, comparable au monstre du Loch Ness en Écosse, qui vivrait dans les eaux troubles du lac Memphrémagog, au Québec (d'où son nom Memphré abréviation de Memphrémagog, selon certains). Le lac Memphrémagog, long de 42 kilomètres, est l’un des plus grands lacs de la rive sud du Saint-Laurent. La frontière entre le Canada et les Etats-Unis traverse le lac. La partie canadienne du lac est située dans les Cantons de l'Est. Son nom vient de la langue Algonquine. Il semble que Memphrémagog signifie "vastes espaces aquatiques".
Memphré serait apparu dans le lac Memphrémagog il y a des centaines d'années. C’est en 1816 que Ralph Merry, le premier colon établi à Magog, écrit dans son journal, conservé par la Société Historique de Stanstead, qu’il a rencontré 8 personnes qui lui ont relaté les 14 apparitions d’un énorme serpent au lac Memphrémagog. Il ajoute : "J’ai ouï dire que les Indiens ne se baignaient pas dans le lac à cause des monstres géants et des alligators."
En 1871, le premier manuel officiel de la Géographie du Québec édité par l’Université Laval, mentionne: "Il n’y a pas de serpents à sonnettes, mais il ne faut pas oublier le gros serpent qu’on nomme Memphré et qui se montre au lac Memphrémagog."
Un moine bénédictin, a trouvé le mot "dracontologie", pour identifier la science des créatures étranges, "lacustres aquatiques", pouvant habiter les lacs québécois. Ce néologisme a été accepté et officialisé par l'office de la langue française du Québec le 3 décembre 1984. La société internationale de dracontologie du lac Memphrémagog a été fondée officiellement début 1986 mais elle avait débuté ses recherches et à recueillir de la documentation depuis 1979.
Au cours des deux derniers siècles, quelque 225 apparitions de la créature ont été rapportées. 
L'Assemblée nationale du Québec a passé une loi, adoptée à l’unanimité le 31 avril 1999, déclarant Memphré Patrimoine National des Québécois et assignant une allocation de 218 763 dollars en nourriture et consommation par année afin de le préserver pour les générations à venir.
La photo montre une sculpture végétale, à l'effigie du monstre, située à Magog, ville sur la rive nord-est du lac Memphrémagog, à la confluence du lac et de la rivière Magog, dans laquelle les eaux du lac se déversent.

Ménades


(Source : https://www.mythologie.fr/Dionysos.htm)



Dans la mythologie grecque, les Ménades (ou Bacchantes chez les Romains) sont les adoratrices de Dionysos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure (Bacchus chez les Romains). 
Dans les récits et représentations, les ménades mythiques sont souvent accompagnées de satyres, avec qui elles forment le "thiase" ou cortège dionysiaque. Elles sont couronnées de feuilles de lierre, portent un thyrse (grand bâton évoquant un sceptre et surmonté d'une pomme de pin), et sont vêtues de la nébride (peau de bête servant de vêtement, généralement une peau de chevreau) ou de la pardalide (peau de panthère jetée sur l'épaule).
Les premières ménades furent les nourrices du dieu Dionysos, les nymphes du mont Nysa, auxquelles Hermès avait confié le divin nourrisson. Elles l'escortent, vêtues de peaux de bêtes, en jouant du tambourin et en secouant leurs thyrses, en proie au délire dionysiaque inscrit dans l'étymologie même de leur nom (tiré du grec ancien signifiant "délirant"). Dionysos, premier bacchant, est atteint lui-même de cette folie qu'il communique pour châtier ou pour guérir. Les danses des Ménades, selon Les Bacchantes d'Euripide (tragédie grecque considérée par certains comme le texte fondateur du mythe littéraire), qui combine mythe et réalité, étaient accompagnées du son des flûtes et des timbales, instruments orgiaques par excellence, parfois de crotales (ancien instrument de percussion formé de deux plaques métalliques) ou castagnettes.
Elles portent des tatouages sur le visage en guise de camouflage. Dans le mythe, lorsque parfois les ménades deviennent folles, elles ne montrent aucune pitié, démembrant les voyageurs et mangeant leur chair crue. On le voit notamment dans le mythe d'Orphée qui mourut démembré par les Ménades. Suite à ce crime, Dionysos les aurait changées en arbres.

Satyres


(Source : http://lejardindefaerie.canalblog.com/)



Les Satyres sont des créatures de la mythologie grecque. A l'origine, ils étaient des sortes de génies de la forêt et des montagnes, vénérés par les fermiers, bergers et paysans. Ils étaient représentés comme des êtres hybrides, avec la tête, le torse et les bras d'un homme mais des jambes, des cornes et une queue de bouc, et souvent ithyphalliques, c.-à.-d. avec le pénis symboliquement en érection. Leurs jambes, fortes et nerveuses, leur permettaient de courir et de danser de façon endiablée. Cependant il faut remarquer que la représentation du Satyre s'humanise de plus en plus avec le temps (disparition des attributs animaliers). A l'époque du sculpteur grec Praxitèle par exemple (IVe siècle av. J.-C.), le Satyre a un corps entièrement humain, plutôt jeune et gracieux, qui ne trahit plus que par quelques détails le caractère à demi animal prêté par la légende aux Satyres : les oreilles sont un peu pointues, une petite queue subsiste au bas du dos, quelquefois deux cornes à peine visibles sont sculptées dans les cheveux au-dessus du front.
Les Satyres (faunes chez les Romains), associés aux féminines Ménades, forment le cortège dionysiaque, qui accompagne le dieu Dionysos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure (Bacchus chez les Romains). Ils boivent, jouent de l'aulos (instrument à vent courant de l'Antiquité, ressemblant à une longue flûte double), dansent et poursuivent de leurs ardeurs des Ménades et des jeunes filles qui leur résistent (ils s'en prennent même parfois à l'âne qui sert de monture à Dionysos). Leurs représentations ont presque toujours un but comique. Associés à Dionysos, les Satyres connotent le banquet des buveurs et leurs objets préférés sont ceux qui en signalent la consommation : vigne, coupe, cratère, outre.
L'art hellénistique et l'art gréco-romain ont multiplié les Satyres dans les scènes de genre et dans les compositions rustiques. Les fouilles d'Herculanum et de Pompéi ont montré combien leur type était populaire. Beaucoup de statuettes en bronze, un plus grand nombre encore de peintures, les représentent dans des attitudes variées.
Outre leurs fêtes endiablées et leurs beuveries, les Satyres sont connus pour être de fieffés coureurs de jupons, poursuivant les belles mortelles et surtout les nymphes de leurs assiduités. C’est pourquoi, le Satyre représente la lubricité. Cette idée ne fait que s’accentuer avec la pression du catholicisme où le bouc est l’une des représentations du Diable. Par analogie avec le comportement lubrique et libidineux attribué au Satyre, le terme "satyre" peut donc être employé dans le langage courant pour qualifier certains types de pervers sexuels.

Merrow


(Source : https://ministeredumystere.wordpress.com/)



Le merrow est une créature légendaire présente dans le folklore écossais et irlandais. Le merrow est l'équivalent gaélique de la sirène, et un peuple cousin des nixes (génies ou nymphes des eaux dans les mythologies germanique et nordique). La légende des merrows remonte sûrement avant la christianisation de la région au Moyen Age. Le mot "merrow" vient de l'irlandais "muir" qui veut die "mer" et "oigh" signifiant "fille". On évoque surtout des créatures féminines mais il existe aussi des merrows mâles. 
Les merrows vivent sur les côtes sauvages de l'océan, là où se trouvent de nombreuses épaves. Comme les sirènes, les merrows ont le haut du corps humain et le bas est celui d'un poisson souvent aux écailles verdâtres. Les merrows femelles apparaissent comme de très jolies femmes aux cheveux verts qu'elles coiffent délicatement avec leur peigne. Elles présentent une légère membrane entre les doigts, un film blanc et délicat qu'on dit semblable à la peau qui sépare l'oeuf de la coquille. Les merrows mâles sont quant à eux d'une grande laideur, ils ont des dents pointues et sont décrits comme terrifiants à regarder. Leurs cheveux et leurs dents sont verts, ils ont des yeux de porc, un nez rouge et des nageoires trapues.
Les merrows portent un chapeau rouge, appelé cohuleen druith, souvent couvert de plumes. Ce serait grâce à ce chapeau que ces créatures peuvent voyager à travers les océans. Une fois arrivés sur terre, les merrows abandonnent souvent leur chapeau, mais si celui-ci est volé ou enlevé, ils ne peuvent plus retourner dans la mer et sont condamnés à errer sur la rive à moins qu'ils ne retrouvent leur couvre-chef. La légende raconte que, une fois sur terre, les merrows prennent l'apparence de petites vaches sans cornes.
Selon la légende, les merrows sont porteurs de grands malheurs, croiser l'une de ces créatures annoncerait une mort imminente ou une terrible malédiction. Pour les pêcheurs, apercevoir un merrow signifie qu'une tempête se prépare.
Un merrow peut néanmoins s'attacher à un être humain, ou être prisonnier de celui-ci si le chapeau a été dérobé, et on mentionne des mariages mixtes qui donneraient des descendants à la peau écailleuse et possédant une membrane entre les doigts et les orteils. Mais malgré ces unions, les merrows retournent presque inévitablement à la mer sous l'impulsion de leur instinct naturel. Aujourd'hui, de nombreux habitants des côtes sauvages affirment encore être issus de ces unions entre merrows et humains.

Mimi


(Source : Photo by and ©2002 Dustin M. Ramsey (Kralizec!) — My own photographic work., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3196740)



Les mimi sont des esprits ancestraux de la mythologie des aborigènes de la Terre d'Arnhem, au Nord-Ouest de l'Australie. De nature ambivalente, bénéfiques ou maléfiques selon la situation, ils sont parfois comparés aux fées et lutins des croyances européennes.
Les mimi sont supposés vivre en groupe familiaux dans les escarpements et chaos rocheux.
Ils sont le plus souvent décrits comme des créatures au corps extrêmement long et mince, très fins et très fragiles ; cette particularité leur permettrait de se glisser dans les infractuosités et les crevasses des rochers. Une légende du clan Kunwinjku raconte que les mimi sont tellement minces qu'on peut voir à travers leur corps et que, n'ayant pas de chair, leurs os s'entrechoquent lorsqu'ils marchent. Cette fragilité fait que les mimi ne sortent que par temps calme.
Leur principal aliment est une sorte d'igname qui pousse en terre d'Arnhem. Ils sont inoffensifs mais sont peu dignes de confiance car ils sont volontiers capricieux et versatiles. Lorsqu'ils sont contrariés, ils peuvent se venger en envoyant diverses catastrophes naturelles ou en éloignant les animaux des chasseurs. Les mimi domestiquent certains animaux sauvages et punissent très durement ceux qui iraient les tuer ; pour cette raison, les aborigènes évitent les animaux qui ne manifestent pas une peur naturelle des êtres humains.
Des légendes racontent qu'à l'origine des temps, lorsque les aborigènes arrivèrent en Australie, ils rencontrèrent les mimi qui étaient les premiers habitants de l'île. Ils menaient alors un mode de vie de chasseurs/cueilleurs similaire à celui des aborigènes. Les mimi auraient montré aux hommes comment survivre dans le bush : comment chasser et utiliser le feu pour cuire la viande, et quelles espèces de végétaux cueillir... Ils leur auraient également légué leurs lois et coutumes, ainsi que leur organisation sociale. Enfin, ils auraient enseigné aux aborigènes certains de leurs arts, comme la pratique du didgeridoo, la danse et les peintures rupestres. Depuis cette époque, les mimi seraient beaucoup plus discrets et ils ne se montreraient plus que rarement aux humains. Certaines traditions précisent toutefois qu'aux abords des rochers où ils vivent, on peut parfois entendre les chants et la musique des cérémonies des mimi sortir des profondeurs de la terre.
On voit fréquemment des peintures rupestres d'esprits mimi dans les grottes de la région. Ils sont représentés par des figures longilignes, aux organes génitaux souvent proéminents s'ils sont masculins et aux gros seins pendants s'ils sont féminins. 
 
 



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