Qui n'a jamais entendu parler de Harry Potter et du monde de la sorcellerie créé par la romancière britannique J.K. Rowling ? C'est en 1990 que l'idée de Harry Potter et de son école de magiciens a commencé à germer dans l'esprit de l'auteur, alors qu'elle attendait un train qui avait du retard. Il a fallu ensuite attendre 3 ans pour qu'elle commence à écrire les aventures de l'apprenti sorcier, sa situation personnelle difficile ayant pris le dessus. Mais la suite ressemble à un conte de fées : le premier agent auquel elle avait envoyé son manuscrit le retint aussitôt pour publication.
Le premier volume de la saga, Harry Potter à l'école des sorciers, parait en juin 1997 et rencontre immédiatement un succès phénoménal, tant en Grande-Bretagne qu'à l'étranger.
Le premier tome de la série pose les bases de la saga. J.K. Rowling nous fait entrer, avec son jeune héros, dans le monde de la sorcellerie, installant de manière très naturelle les personnages, les lieux, le vocabulaire et les moeurs de son monde magique. Dans ce monde, les sorciers vivent entre eux, cachés du reste du monde, les non-sorciers appelés moldus. Régulièrement néanmoins, un enfant aux pouvoirs magiques nait dans une famille de moldus et intègre le monde des sorciers lors de son entrée dans une école de magie. Parfois aussi, un enfant sans pouvoir magique nait dans une famille de sorciers, c'est ce qu'on appelle un cracmol.
Pour pouvoir exercer la magie, un sorcier doit posséder une baguette magique qu'il obtient à 11 ans, juste avant son entrée à l'école. Les sorciers portent des capes, préparent des potions magiques dans leurs chaudrons, prononcent diverses incantations...
Le monde magique est aussi peuplé de créatures, d'animaux ou de plantes qui lui sont propres. Ainsi, dans des régions reculées vivent encore des géants ou des dragons. Les familles de sorciers sont souvent servies par des elfes de maison. La banque des sorciers est gérée par des gobelins.
De multiples autres espéces apparaissent dans la saga : les centaures mi-hommes mi-chevaux, les sirènes, les licornes, les acromantules, gigantesques araignées terrifiantes, le basilic, gigantesque et terrifiant serpent dont le regard peut tuer, les gnomes de jardin, les hippogriffes, le phénix, etc. Et parmi les plantes magiques, on peut citer la mandragore, dont la racine ressemble à un petit être humain raccorni au cri assourdissant, le saule cogneur, un arbre magique violent, le bubobulb dont le pus odorant a des propriétés curatives, etc.
Certains sorciers ont des pouvoirs particuliers comme les animagus qui peuvent se transformer à volonté en un animal qu'ils auront choisi durant leur apprentissage, les métamorphomages qui peuvent se métamorphoser spontanément, les légilimens capables d'extraire des émotions ou des souvenirs de l'esprit de certaines personnes, les fourchelang qui parlent la langue des serpents, etc.
Les sorciers ont des moyens pour se déplacer instantanément entre deux endroits éloignés : il peuvent utiliser le réseau de cheminées avec la poudre de cheminette ou se déplacer par portoloin, un objet magique, d'apparence anodine, qui permet d'aller d'un endroit à un autre à un horaire précis. A la majorité, les sorciers peuvent transplaner, autrement dit se téléporter instantanément dans un endroit choisi.
Le sport le plus populaire dans le monde des sorciers est le quidditch, sport de balle qui oppose deux équipes de sept joueurs volant sur des balais.
Le monde de la magie est régi par un Ministère de la Magie qui veille au respect des lois magiques et entretient, en cas de nécessité, des relations avec le premier ministre moldu. Le monde magique possède aussi sa propre monnaie : les gallions d'or, les mornilles d'argent et les noises en bronze.
Le premier tome de la série est encore un peu "enfantin" mais le héros est très jeune, juste 11 ans. Harry Potter est d'abord de la littérature jeunesse mais qui peut plaire à tous les âges. Le premier roman est très fluide, et on a l'impression que l'histoire se lit très vite, tant les évènements s'enchaînent naturellement. On arrive au bout des 300 pages en ayant juste envie de savoir ce que réservera la deuxième année de Harry à Poudlard.
Le second tome est sensiblement de la même veine avec environ 360 pages.
Au fur et à mesure, les histoires se font plus intenses, plus adultes, le nombre de pages par tome augmente de plus en plus jusqu'à atteindre 1000 pages pour le tome 5. Le caractère des héros s'affirme de livre en livre. Les évènements auxquels il est confronté rendent Harry de plus en plus tourmenté. La réapparition physique de Lord Voldemort rend les choses plus difficiles, plus violentes et certains personnages meurent. Mais l'ensemble est d'une extraordinaire cohérence pour mener au dénouement final, comme si l'auteur avait su dès le début sur quels chemins elle allait mener son héros au cours de ces 7 livres qui couvrent 7 années scolaires à Poudlard.